Nouvelles vagues de réfugiés à partir des années 60 (2/3)

La répression atteindra son acmé avec la grande rafle du 3 octobre 1987. «A l’heure du laitier», 2000 policiers français procèdent à 120 interpellations qui aboutissent à 55 expulsions vers l’Espagne, 12 vers l’Algérie, 3 vers le Venezuela et 3 assignations à résidence.
La fameuse sentence du ministre de l’Intérieur Charles Pasqua: «La démocratie s’arrête là où commence la raison d’Etat», vient justifier le tout. (...) En 30 ans, et c’est là encore un trait majeur de cette affaire, à l’initiative de l’Espagne, l’offensive diplomatique, l’arsenal juridique, judiciaire, policier, ne cessent chaque année de se développer. Ils prendront une dimension colossale, tous azimuts.

Une solidarité jamais simple (3/3)

Le réfugié politique basque à des époques différentes prend le visage de trois personnes illustres: celui du curé-guérillero Santa Cruz en 1873, entouré de sa garde rapprochée, celui du premier Lehendakari J. A. Agirre en 1951, face aux huissiers parisiens, celui d’Izaskun Rekalde, hurlant de peur avec ses enfants dans les bras, embarqués par les policiers français, à 6h 30 du matin, lors de la grande rafle du 3 octobre 1987.
Tous trois nous regardent. Ils incarnent le visage d’un Pays Basque dans la tourmente, qui relève la tête face à ses adversaires, envers et contre tout. Leur combat montre à ceux qui en doutent encore que seule la souveraineté pleine et entière permet aux ressortissants d’un peuple que leurs droits soient garantis.

Juanjo Etxabe Haundixe, histoire d’un Basque rebelle

Il est mort le 12 juillet 1996 à Urruña (Lapurdi). Né 59 ans plus tôt dans un des bastions du nationalisme basque à Arrasate (Gipuzkoa), il fut le premier preso d’ETA en septembre 1960 (...). Personnage haut en couleur, hétérodoxe et picaresque, Juanjo Etxabe fut l’objet d’un acharnement tout particulier de la part des autorités françaises, comme en témoignent les nombreuses expulsions du Pays Basque et incarcérations dont la dernière lui sera fatale.
Enbata ouvre ici ses archives pour rendre hommage au militant disparu qui, dans une interview remarquée à l’hebdomadaire Argia, quelques jours avant de mourir, appelait de ses vœux l’union des abertzale contre l’adversaire commun.

Le phénomène des réfugiés politiques basques en Iparralde

Le numéro spécial d'Enbata de ce mois de juillet consacre 9 pages aux réfugiés politiques basques en offrant un regard dans le rétroviseur pour évoquer l'ampleur et les effets de ce phénomène politique.
Ce numéro exceptionnel, disponible depuis le jeudi 27 juin dans tous les kiosques d'Iparralde, apporte aussi sa contribution dans la controverse entre le maire d'Hendaye et le sous-préfet sur le financement par la commune d'une ikastola dans l'article "Quand l'Etat finançait l'ikastola".

Bordale-Hendaia-artean, ez da AHT bide berririk izanen! Borrokak fruituak dakarzki, engaiamenduak ere.

Jean-Marc Ayrault Lehen Ministroak 21 Komisioaren ondorioekin bat egin du. AHT bide berrien proiektua 2030 urtetik at atzeratua da
Doi doia 300 000 biztanle dituen Iparralde ttipi honetan, azken 15 urteetan, engaiamenduak eta borrokak, barnekaldea 2x2 bidearen bidez sarraskituko zuen proiektua, Baiona Ttipia itxuraz aldatuko zuen “multiplexe”a, EHLG debekatu nahi zuen Estatu indartsu bat eta orain AHT bide berri baten hondamendia gelditzea edo ezeztatzea lortu dute.

Ez adiorik, Garro arte!

12 000 festibalari, 600 pasa laguntzaile, gau eta egun giro eta alternatiba ezberdinen gozatzeko parada, etab. Festibalaren arrakastaren ezaugarri hauek eta Lekondarrekin eramana izan den ia urte bateko elkarlanak baikor uzten ditu EHZren antolatzaileak "Garro arte!" erranez agurtzen direlarik!
"Giro onaz biziki kontent gira, gauzatze ederra izan da! Antolatzaileen artean izpiritu ona izan da! EHZkoek izigarriko lana egin dute : eredu ederra erakutsi dute gazeteek elkarlan eta auzolan arloan!" (Lucien Betbeder, Lekorneko auzapeza)

« Pau capitale du Béarn »

Nous avons largement autant d'atouts que nos voisins et amis Basques. Bâtissons, exploitons et jouons de nos différences. Nous serions gagnants dans tous les domaines : localisation du Béarn, solidarité, unité dans les décisions... Ce serait comme les retrouvailles d'une grande famille et il en résulterait une formidable envie collective de construire une société conviviale, sur la base de petites structures saines, efficaces, proches et au service des gens. Non ce n'est pas utopique un toit et du boulot pour tous ! Alors, nous n'aurions qu'une envie, nous ouvrir aux autres.
"Alors, nous, citoyens du Béarn, signataires de ce texte, appelons solennellement les gens de ce pays et particulièrement notre jeunesse magnifique, à faire émerger une mouvance pour développer enfin l'idée toute simple d'un avenir heureux ici et maintenant. Volem víver urós au pais."

La leçon du 1er juin

Manifester pour un principe s’est bien, accompagner la manifestation de réalisations concrètes c’est mieux.
Dans la démarche de revendication institutionnelle, la place des abertzale n’est pas derrière les élus des partis qui attendent le feu vert de Paris pour faire ceci ou ne pas faire cela. Ces élus trouveront bien une parade institutionnelle le jour où le projet des abertzale aura suffisamment avancé pour déranger les décideurs parisiens ou madrilènes.

Euskal Herria ne se construira par sur des aveuglements et des écrans noirs

Ouvert depuis 2007, le portail francophone d'EITB a su restituer l’actualité permanente des grands dossiers liés à l'urgence environnementale et sociale, des enjeux culturels, de la défense de la politique linguistique basque et de la vie politique générale d'Iparralde.
Les déjà plus de 400 signataires de la pétition, demandent au groupe EITB de réfléchir aux conséquences de cette rupture de lien que le Sud et le Nord d’Euskal Herria souhaitent conserver au moment où le EITB a effectué des efforts financiers conséquents pour la TNT.