Iritzia
C’est en 1972, sous la plume de Françoise d’Eaubonne, que l’on trouve la contraction de l’écologie et du féminisme dans le terme “écoféminisme”. Dans un livre, Le féminisme, elle développe l’idée que les femmes comme la nature sont victimes de la domination masculine et que la révolution écologique ne saurait faire l’économie d’une révolution féministe… Selon elle la matrice idéologique qui permet la domination des hommes sur les femmes est la même que celle qui conduit à la domination des hommes sur la nature.
Ce pouvoir destructeur s’inscrit, pour elle, dans l’émergence de cette société de surconsommation, d’agriculture industrielle, de déshumanisation, et de façon parallèle dans le pouvoir exercé sur le corps des femmes par un patriarcat omnipotent. (...)