Manif « Eux, c’est nous ! »

L'Assemblée nationale adopte en première lecture la loi Asile-Immigration qui piétine l'humanité, au profit de la fermeté, de la fermeture, et de l'enfermement… y compris des enfants ! Le projet de loi honteux va désormais être débattu au Sénat pour revenir en seconde lecture à l'Assemblée Nationale.
Pour Bizi!, les choses sont claires : on lâche rien ! De nouvelles actions vont avoir lieu, et dans un premier temps, nous vous appelons à vous manifester nombreux-ses le mardi 1er mai, à 10h30, à Bayonne (après le Pont Saint-Esprit, côté gare) dans un cortège festif et déterminé « Eux c'est nous ! » . Nous clamerons haut et fort notre solidarité avec les migrant-e-s et les réfugié-e-s. C'est maintenant qu'il faut bouger, pour faire reculer ce gouvernement et ses politiques anti-sociales, anti-écologiques et anti-migrant-e-s ! (...)

Histoire locale des migrations

« Le peuple Basque est attaché à sa terre ». « L’enracine"ent des Basques dans cette partie de l’Europe est très ancien », « Le Basque est fier de ses racines », voici des phrases, prélevées au hasard d’interviews, de reportages ou du site d’une célèbre encyclopédie libre… toutes sont des assertions communément entendues, qui semblent bien caractériser l’image que les habitants de ce petit bout de terre renvoient à la face du monde. Loin de nous ici l’idée de négliger le lien fort qui lie les Basques à leur territoire, de balayer d’un revers de la main le caractère basque qui revêtent nos montagnes ou nos maisons, puisque les ancêtres de cette terre donnèrent un nom à chaque creux, chaque bosse, chaque espace d’herbe, de pierre ou d’eau. Cependant. Il nous faut bien, à l’aune de l’ensemble du savoir scientifique actuel, relativiser le caractère immémorial du fait basque sur cette terre.
Enbata.Info publie ici l'intervention complète qu'Antton Curutcharry, professeur d'Histoire et maire-adjoint de Saint-Etienne-de-Baïgorry, a effectuée lors du Forum "Penser l'immigration autrement, agir localement" le vendredi 20 avril dernier à Bayonne. (...)

Ouvrir sa porte

Jean-Daniel ELICHIRY, Directeur général d'Atherbea - Ouvrir sa porte à l’autre n’est pas un problème de serrurerie mais d’ouverture d’esprit « préparé ». Ce qui engage chacun d’entre nous à se « préparer » à la rencontre avec l’autre, inconnu.
Ce vendredi 20 et samedi 21 avril, le Collectif Solidarité Migrants ETORKINEKIN, les associations BIZI! et ATHERBEA organisent à la Cité des Arts de Bayonne un Forum, espace de présentation de la situation en matière d’immigration, de débats, de confrontations d’exposés d’expériences au moment où le projet de loi très controversé « pour une immigration maîtrisée et un droit d’asile effectif » est débattu au Parlement. Ce Forum servira d'antidote à la formule d'Averroès "L'ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine et la haine conduit à la violence". (...)

Esperimentazio eskubidea

Askok Macroni leporatzen diote bere erreforma goseak on baino kalte gehiago ekar lezakeela.
Argitxu Etxandik dio, ordea, konztituzioan diferentzia eskubidea sartzeak ondorio onak balituzkeela lurraldeen kudeantzan, tokiko kolektibitateetako arduraduneri eskumen eta ahalmen gehiago emanez. (...)

L’UPPA baffoue l’expression démocratique

Le 27 mars 2018 avaient lieu les élections générales de l’UPPA en vue de renouveler les sièges des différents conseils décisionnels. Première force à l’UPPA il y a deux ans, nous avons de nouveau présenté la liste M22M, coalition entre le syndicat Solidaires Etudiant·e·s, le Med’Oc et Uluka (collectif des étudiant·e·s de Bayonne).
A l’issue des votes, le M22M est arrivé gagnant avec une large majorité dans chacune des urnes dépouillées : 69% des suffrages exprimés pour le conseil local et 57,4% pour lesdits conseils d’administration. Toutefois, concernant la répartition des sièges étudiants du conseil local, le M22M a eu la désagréable surprise de constater que sur les quatre sièges à pourvoir, il n’en avait obtenu qu’un seul. Le M22M dénonce fermement ce bafouement de l’expression démocratique des étudiant·e·s du campus de Bayonne. Nous invitons toutes et tous les étudiant·e·s, personnels, enseignant·e·s-chercheur·e·s de l’UPPA mais aussi les élus et habitant·e·s de ce territoire, attaché·e·s au respect des droits démocratiques, à soutenir notre légitime revendication. (...)

Zubiak eta harresiak

Enbata Hilabetekariko Sar Hitza - Herri honek askatasuna behar du, eta hori ez da bozkatzen, mundu guztiari berez dagokion eskubide bat da. Askatasuna ukatzen duenarekin ez dago negoziatzerik. Bide honek garamatza herriaren zatiketan sakontzera. Zubiak eraiki beharrean, harresiak eraikitzen ari gara.

Zatiketa administratiboaren onarpenean eta EAEren zentraltasunean oinarritu bada estrategia politikoa, normala da Euskal Herriko ekialdea ez inplikatua sentitzea Gure Esku Dago-ren dinamikan. Halako aldarrikapen bat duena ez da sekula izanen mobilizazio nazionala. (...)

Hizkuntza txikiez

Occitaniera galtzen omen da denen erraiteko gaitasunik ez lukeelako: hara zer dion Michel Serres filosofo alta goxoak, bera Agen aldeko occitaniarra delarik.
Oker zabiltza jauna! Occitaniera frantsesa baino gehiago izan da luzaz, bereziki trubadurren arartez Europa mendebaleko literatura bizkortuz bere poesiaren berritasunaz. Baina behera egin du Frantziako erregeek, errepublikek eta errejimen politiko guziek bizi publikotik kanporatu dutenetik, Tolosako Lore Jokoetarik ere haizatuz Louis XIV.aren bisita baten kariara. Beste hizkuntza guziek bezala gaurko bizitza teknologikoari egokitzeko behar zituzkeen tresna guziez gabeturik atxiki du Frantziako estatu jakobinoak. (...)

Corse, on négocie

L'Edito du mensuel Enbata - "C’est une occasion manquée” déclare Gilles Simeoni, président de la Collectivité corse, suite à la visite officielle sur l’île, les 6 et 7 février, du président Macron. Certes ce dernier qui, candidat, avait à Furiani le 7 avril 2017 ouvert une avancée possible à la revendication insulaire, était cette fois-ci revêtu des habits du chef de l’Etat pour organiser le dialogue sur un rapport de force entre deux légitimités démocratiques, la sienne pour la France et celle, tout aussi récente, des élus nationalistes corses pour leur territoire.
La posture de Macron a donc assumé à la fois celle du pouvoir central, traditionnellement tutélaire, voire provocatrice, mais aussi celle du politique devant gérer au mieux la “question corse” à peine sortie d’une lutte armée. (...)