L’envahisseur, c’est l’argent !

Il y a quelques semaines des banderoles anti-parisiens sont apparues sur les murs d’Urruña offrant à certains élu·es l’occasion de polémiquer inutilement sur la question.
De l’opposition municipale à l’exécutif de la CAPB, certains ont voulu faire passer les abertzale de gauche pour des personnes fermées, xénophobes et repliées sur elles-mêmes. (...)

L’euskara a besoin de l’immersion

Collectif Pour Que Vivent Nos Langues et Euskal Konfederazioa - Une journée d’action est prévue le 29 mai afin de dénoncer les attaques que subit l’enseignement des langues régionales, mais aussi pour manifester la diversité, la vitalité, et la présence évidente de ces langues dans les territoires.
Au Pays basque aussi nous nous rassemblerons, car l’enseignement de l’euskara se heurte à de nombreux obstacles, dans les différentes filières, dans le primaire comme dans le secondaire. Plusieurs rendez-vous sont organisés dans les jours qui viennent, où parents et élèves manifesteront leur désaccord... Le 29 mai, un grand rassemblement est organisé à Bayonne à 16 heures. «Euskarak murgiltzea behar du / L’euskara a besoin de l’immersion». (...)

Murgiltzea ez hunki!

Murgiltze sistema eskola publikoan debekatzeko erabakia hartu du Frantziako Konstituzio Kontseiluak, Molac hizkuntza guttituen aldeko legea ez osoki onartuz. Horrez gain, "ñ" bezalako keinuak ez dira estatu zibileko dokumentuetan erabiltzen ahalko.
Jarraian, debeku horrek piztu kexa adierazpen zonbaitzu bai eta Baionan, maiatzaren 29an, larunbatez, arratsaldeko 16:00etan eginen den murgiltzearen aldeko manifestaziorako deia. (...)

Baigorriko kulturaldia… zuzenean!

BASAIZEA - Baigorriko kulturaldia ostiralean, maiatzaren 28an hasiko da eta ekainaren 20a arte 6 ekitaldi kultural proposatuko dizkigu.
Usaian Kulturaldia apirilan egiten du Basaizea kultur elkarteak baina aurtengo osasun egoera dela eta, azken finean data berri hauetan segurtatuak izanen dira hainbat ekitaldi... zuzenean! Xehetasun guziak jarraian! (...)

“C’est la pratique qui créée le syndicalisme décolonial et féministe”

A l’occasion du 1er mai, les pages Gogoeta d’Enbata mettent le projecteur sur les évolutions intéressantes du syndicalisme basque, l’un des plus dynamiques, rénovateurs et combatifs de l’Union Européenne.
Unai Oñederra, directeur de la Fondation Manu Robles- Arangiz, revient sur un des nombreux combats remportés par le syndicat ELA, après 37 jours de grève des travailleurs immigrés de Ferrovial, un sous-traitant de la multinationale Michelin dans la plaine d’Alava. Il en tire une première conclusion sur le syndicalisme décolonial: il se construit de la même manière que le syndicalisme féministe, à partir de la pratique du terrain, et non pas sur de grands débats théoriques. Les bonnes pratiques et bons résultats étant contagieux, il juge important de communiquer sur chaque combat, sur chaque victoire. (...)

Les digues ont sauté

Par 247 pour et 76 contre, l’Assemblée nationale a voté le 8 avril dernier la loi dite “Molac”, ouvrant d’une manière non-expérimentale l’enseignement immersif des langues régionales et la création d'un forfait scolaire pour les écoles privées dispensant une scolarisation en langues régionales. Pour le député du Morbihan Paul Molac, ce vote a “marqué un tournant”.
Malgré le recours de dernière minute, porté devant le Conseil constitutionnel par une soixante de députés de la majorité, l’artisan de cette loi reste confiant et estime dans Enbata que “la portée de ce vote ne se mesure pas seulement au regard des avancées pour nos langues” et qu’il “a permis de montrer que le clan jacobin était en réalité réduit à la portion congrue au sein des parlementaires.” (...)

Caroline Lugat déboulonne Napoléon

Loin de l’histoire officielle, son livre nous révèle un Pays Basque privé des moyens de se défendre efficacement et qui subit beaucoup.
Euskal Herria sort éreinté de cette période. Bien que dépourvu de conscience nationale, il s’efforce de résister. Notre manière de marquer le bicentaire de la mort de l’Empereur des français. (...)

Aux Antilles aussi, Napoléon persona non grata

La commémoration du bicentenaire de la mort de l’Empereur le 5 mai, fait des vagues aux Antilles. En février 1794, la Convention vote un décret qui affranchit tous les esclaves et en fait des citoyens français. La Constitution de 1795 met fin au régime colonial, la Guadeloupe, la Guyane et Saint-Domingue deviennent des départements français soumis aux mêmes lois que la métropole.
Mais Bonaparte, peu après son coup d’État du 18 brumaire, rétablit ce régime colonial et ses lois spécifiques, avec l’article 91 de la nouvelle Constitution de 1799. Pire, la loi du 20 mai 1802 proclame que “l’esclavage sera maintenu conformément aux lois et règlements antérieurs à 1789”. (...)