Corse : alerte sur la nécessaire préservation du foncier

« L'urbanisation en Corse doit rester le reflet de notre identité, de nos choix de développement et de nos véritables besoins de logements. Les terres agricoles ne doivent pas être sacrifiées, elles sont un levier pour une agriculture de production». Le mouvement Core in Fronte alerte sur la "nécessaire" préservation du foncier en Corse. Et choisit pour ce faire la commune de Borgu, désormais banlieue de Bastia, où le nouveau PLU, en cours d'instruction, rendrait urbanisables 60 hectares d'espaces stratégiques agricoles, terres à forte potentialité, officiellement inconstructibles...
Les abertzale corses demandent que le PLU de Borgu soit rejeté en l'état et qu'il soit mis en cohérence avec les grandes orientations du Plan d'aménagement et de développement durable de la Corse (Padduc) qui "aurait dû sanctuariser les terres agricoles mécanisables et irrigables". (...)

Dans la vallée du Baztan, une campagne contre les résidences secondaires

Sur les 4472 logements existants dans la vallée du Baztan en Navarre, 1603 sont vides ou sont des résidences secondaires. Une partie de la population et en particulier les jeunes, ont du mal à se loger. Les logements disponibles se trouvent dans des édifices traditionnels de grande dimension, en mauvais état et nécessitant d’importants travaux. D’autre part, les propriétaires préfèrent, soit vendre ces biens à des clients fortunés désireux d’acquérir une résidence secondaire, soit les louer aux touristes pendant la saison.
Pour le maire de la vallée Joseba Otondo (EH Bildu), il convient d’abord “d’utiliser le parc existant pour loger la population qui en a besoin et ensuite, en complément, construire de nouveaux logements, s’il y a lieu”. La municipalité vient de diffuser un dépliant pour sensibiliser les propriétaires, les dissuader de vendre leurs etxe pour des résidences secondaires et à des prix exorbitants. (...)

Résidences secondaire (1) : Relancer la machine

Le nombre de résidences secondaires en Iparralde pèse lourdement sur la situation locale du foncier et du logement. Si ce constat commence à faire consensus, il faut en faire le préalable du PLH en cours de discussion, afin de pouvoir produire du logement sans avoir besoin d’en construire.
Le droit d’avoir un logement passe avant celui d’en avoir deux, mais le devoir de préserver son pays et sa planète passe également avant le privilège d’en jouir en simple consommateur.(...)

Rigueur intellectuelle plutôt que procès d’intention

« Quelle mouche l’a piqué ? » , me suis-je demandé quand j’ai découvert la tribune libre que le maire de Bidart Emmanuel Alzuri a envoyée à toute la presse du Pays Basque nord pour fustiger ma chronique « Vivre et se loger au Pays » , tenue dans les derniers numéros de la revue Enbata.
Je n’y faisais qu’analyser la spéculation immobilière et foncière en Iparralde, et y formuler des propositions stratégiques pour la contrer. (...)

PLU plutôt que PLH

Emmanuel ALZURI, Maire de Bidart - J’ai lu avec beaucoup d’attention et d’intérêt votre série d’articles publiés dans Enbata (Mars 2021, N°2367), consacrés à la problématique du logement en Pays Basque.
J’y ai relevé des commentaires intéressants mais aussi, malheureusement, quelques préconisations aussi stupéfiantes qu’inadmissibles dans le dossier 2 « Vivre et se loger au Pays Basque ». (...)

“Sortir de cette spirale infernale dans laquelle le marché du logement en Pays basque est engagé”

Intervention d'Alain Iriart au Conseil Communautaire du 10/04 - "Le PLH à l’ordre du jour de la séance d’aujourd’hui, présente l’intérêt incontestable d’avoir pu poser un diagnostic, décliner des orientations politiques et définir un programme d’actions sur un périmètre beaucoup plus proche de l’échelle territoriale qui conditionnent les caractéristiques du marché du logement. C’est déjà un 1er progrès, un 1er pas de taille de pouvoir réfléchir nos politiques de l’habitat, au niveau qui convient."
"Tout en précisant que si le PLH propose des orientations importantes, ce sont bien le SCOT, les PLU et PLUi qui fixent les règles du jeu et bien sûr, l’Etat avec ses injonctions paradoxales : comment construire toujours plus avec moins de moyens financiers accordés aux bailleurs sociaux et aux collectivités, tout en artificialisant moins et ce sans se préoccuper de la priorité du logement vacant à remettre sur le marché ou des résidences secondaires non prises en compte dans la loi SRU. Ces évolutions m’amènent aujourd’hui à ne pas me prononcer contre ce PLH mais je souhaiterais préciser en quelques mots pourquoi je m’abstiendrai." (...)