Ulertu

Pourquoi est-on indépendantiste à Hernani et pas à Bayonne ?

Hernani, bastion de l’indépendantisme basque ; Bayonne, capitale d’un Pays Basque à l’épithète « français ». Deux villes, deux visages. Si le titre du dernier livre de Peio Etcheverry-Ainciart (historien et écrivain) circonscrit le propos de manière quelque peu malicieuse à ces deux cités emblématiques, l’objectif est bel et bien de se demander comment l’histoire fait que le Pays Basque puisse présenter aujourd’hui deux visages aussi contrastés au plan politique.
Peio nous raconte via son interview sur Radiokultura.eus comment lui est venu l'idée d'écrire ce livre et nous dévoile (un peu) son contenu ...

La Marseillaise

Parisetik planeta osora « Xuri, Gorri ta Urdina », « Gure hiriburuan gertatu da » : gauza sinetsi ezina. Mirakuiluz hautsi ote da Europako oreka fina ?, Ixiltasunaren bidez pasatu oroimenaren mina...
Ereserki ororen gisan gizarte osoa du batzen... Baina hemen giza baloreak dira aski klarki akabatzen..Sarraskiak goraipatzen ! Zendako da kantatzen?
Ulertu

Question de genre

Anne-Marie Lagarde docteur en Etudes Basques - Quelques précisions sur la question du genre en langue basque, puisqu’il donna lieu à une brève parenthèse le dimanche 27 septembre au matin lors du très bel hommage à Roland Barthes. “Le basque n’a pas de genre” a-t-il été dit à la table des intervenants présidée par Marie Darrieusecq. En effet, l’euskara n’a pas de genre attaché au nom, au pronom et à l’adjectif, comme en français ou dans les langues latines et plus largement dans les langues indo-européennes.
Mais il offre la possibilité, grâce à son pronom personnel de 2ème personne du singulier le plus ancien (le pronom Hi dit “familier”, qui remonte à la préhistoire), d’invoquer chacun/chacune en fonction de son sexe, à tous les tours de la conversation, grâce à l’adjonction au verbe d’une marque phonétique différenciée (-n pour le féminin, -k pour le masculin).
Iritzia

Zein da terrorista?

Palestinan gertatzen denak izenik ba ote du? Estatu-terrorismoa litzateke nire ustez egokiena, zuzenena. Israel palestinarrekin Estatu «voyou» bat bezala portatzen da, eta ez da gauza berria, 1948ko triskantza bazter utziz ere: 48 urte honetan Gazako zerrenda setiatzen du, Zisjordania botaren azpian atxikitzen puskilatua, apartheid bortitzenean murgildua.
Eta Mundu guziak badaki, baina mundu osoa isilik dago, edo hain guti mintzo, eta hain apal! Beti beste arazo batek gaina hartzen dio: adibidez gaur Irak eta Siriako tragedia lazgarriak; hau ez da txantxetakoa naski. Baina hau ez balitz, beste bat litzateke oztopoa, eta zinezko arazorik ezean, aitzakiaren bat, den mendreneko estakuru bat Israeli aski lekioke.
Iritzia

L’intelligentsia parisienne

Les journalistes des salons du 16ème voudraient que le monde entier soit à leur diapason. Puisque nous sommes en démocratie, la démocratie doit régner sur toute la surface de la terre.
Ces donneurs de leçons oublient qu’il nous a fallu attendre 1848 pour passer du suffrage censitaire au suffrage universel. Jusque là c’était pardonnable mais puisque nous avons franchi le pas, il est inadmissible que certains pays ne l’aient pas fait la même année. Le vote des femmes en 1945! Jusque là on passe l’éponge mais à partir de là plus question.
Iritzia

Les sans chemises et les sans culottes

La condamnation quasi unanime de ces grands médias et de nombre de politiques de deux chemises arrachées le 5 octobre du côté d’Air France laisse pantois. Quand le droitier Sarkozy parle de chienlit, emprunté à De Gaulle, le très gauche Valls, à l’image du PS qui pervertit le mot socialisme, a traité de voyous des salariés de la compagnie aérienne où l’Etat est le principal actionnaire.
Nous eussions aimé, en tant qu’hommes et femmes de gauche, qu’il s’offusque des revenus mensuels du PDG Alexandre de Juniac (62.500 euros) ou de son prédécesseur Jean Cyril Spinetta qui perçoit une retraite à vie depuis 2009 s’élevant à 400.000 euros. De même, il aurait pu s’étonner que les rémunérations des membres du CA d’Air France aient plus que doublé de 2012 (2,2 millions) par rapport à 2011 (1 million).
Iritzia

Pourquoi la guerre aujourd’hui ?

« Nous ferons front ensemble pour gagner la guerre contre le terrorisme […]. Je vous le promets nous attraperons Ben Laden, mort ou vif ». Georges Bush, 2001. « La France est en guerre contre le ‘’terrorisme djihadiste’’. […] Nous allons mener le combat et il sera impitoyable » François Hollande, novembre 2015.
C’est un constat bien étrange. La rhétorique du gouvernement Hollande ressemble désormais à s’y confondre à celle du président George W. Bush, quatorze ans plus tôt après les attentats du World Trade Center. Une rhétorique d’autant plus déroutante que cette politique a mené au désastre actuel dans le Moyen-Orient.