Tartaro s’est étonné…

●●● et réjoui qu’après l’abandon par la France, la Diputación du Gipuzkoa installe des portiques pour l’éco-taxe sur les camions de plus de 3,5 tonnes empruntant l’autoroute transfrontalière.
Bonnets rouges et blancs bonnets. (...)

Bakea denen artean

2016-ko abendoaren 16-an, bost bakegile arrestatu zituzten Luhuson, ETAren armen neutralizatzen ari zirela. Irailaren 30-ean, berriz Luhuson, Kulturgile Ekimena artista kolektiboak 12 ordu bakearentzat deitu mobilizapen eguna antolatu du, kantaldi, bertso, hitzaldi eta kontzertuak eskainiz. Abenduaren 9an Parisera joateko deia zabaltzeko. "Parise behar dugu mugiarazi. Eta Madrile ere eginen da."
Hara karia hortara egin mintzaldia eta Bakegileen abenduaren 9ari begirako bilkura publikoen berri (...)

Legalitate espainola & legitimitate katalana

Joseba Alvarez (Argia.eus-etik) - Estatu espainoleko epaileek, hedabideek eta klase politikoak –ezkerrak zein eskuinak– Catalunyako Parlamentak onarturiko Erreferendum Legea eta Trantsizio Juridikorako Legea legez kanpokotzat jo dituzte, Catalunyaren Alde Bakarreko Independentzia (DUI -Declaración Unilateral de Independencia) deklaratzeko aukera ematen dutelako. Ez omen dira Legeria espainolean kabitzen. Horrenbestez, erabateko talka egin dute Catalunyan herritar gehienek onartzen ez duten Espainiako “legalitateak” eta herritar gehienek “legitimatu” dituzten Catalunyako Legebiltzarrak onartu dituen bi lege egitasmo garrantzitsu horiek.
Eta guk zer? Hemen gure bidea egin behar dugu... desobedientziaz jokatu beharko dugu, “legalitate” espainiarraren barruan ez baitugu irtenbiderik aurkituko. Bi hitzetan esanda, gurea eraiki behar dugu, beraiena deseginez. (...)

Catalogne à la une

Sa revendication d’indépendance fait la une des journaux européens. La plupart, soit demeurent du côté du manche, c’est-à-dire espagnol, soit renvoient dos à dos les deux protagonistes dans le meilleur des cas. Cet océan de conformisme où le substrat centraliste est permanent, avec l’abondance de qualificatifs critiques, négatifs ou méprisants à l’égard du projet catalan, la mise en avant de tous les arguments des espagnolistes, tout cela rend la lecture de la «grande presse» assez pénible.
La palme en ce domaine revient sans doute à la une de Charlie Hebdo et à son éditorial catalanophobe, ils combleront d’aise tous les abertzale qui ont clamé et affiché «Je suis Charlie» lors d’une grande union sacrée. Dans cette marée assez nauséabonde, quelques voix discordantes s’élèvent. Enbata publie ici deux tribunes favorables à l’émancipation catalane, parues récemment dans le quotidien Le Monde. Désormais, plus personne sur la planète ignorera que le peuple et les institutions catalanes demandent l’indépendance. (...)

Kosovo-tik Katalunia-ra

Kosovo eta Kataluniaren arazoen artean konparaketa batzuk egin dezakegunik bere buruari galde diezaioke batek baino gehiagok.
Puntu komuna da, naski, biak oinarri etniko bat duten nazio askapen mugimenduak direla-eta.(...)

Per Catalunya ! la liberté des nations doit l’emporter

Quel est ce «droit» qui prétend nier celui des «peuples à disposer d'eux-mêmes»?, s'interroge le philosophe Yves Roucaute. Professeur de sciences politiques à Paris X-Nanterre et auteur de plusieurs ouvrages dont La puissance d’humanité, éditions François-Xavier de Guibert, 2011.
"Le mardi 10 octobre, en proclamant ouvert le chemin de l'indépendance, en donnant un temps pour le dialogue et en -dénonçant la stratégie de peur déclenchée par Madrid, le président de la région de Catalogne, Carles Puigdemont, a appelé chacun à sa responsabilité. " Nous ne sommes pas des fous, pas des putschistes ", mais " un peuple ne peut accepter un cadre qui ne lui convient pas ". L'Europe restera-t-elle sourde, une fois encore, à la demande pacifique de cette Catalogne qui réclame depuis quatre siècles le droit de choisir son destin ? L'Espagne persistera-t-elle à jouer le conflit civil au lieu de l'apaisement ?"(...)

La diabolisation des Catalans est inutile et injuste

Dans une tribune au journal Le Monde, parue le 12 octobre 2017, Nicolas Marty, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Perpignan Via Domitia, estime que le débat soulevé par les velléités sécessionnistes catalanes conduit de nombreux commentateurs à présenter une image fausse d’une crise prévisible.
"Le référendum n’est pas un coup de tonnerre dans un ciel sans nuages. Cette crise était prévisible. Elle s’appuie sur la convergence entre un sentiment profond de la société catalane et un ensemble de faits récents. La Catalogne se considère très largement comme une nation. Mais ce n’est pas un nationalisme borné et chauvin. Les Catalans sont des gens ouverts sur le monde, très favorables à l’Union européenne (UE) ; ils ne défendent en aucun cas un nationalisme de puissance, mais plutôt un nationalisme d’existence. La force de ce phénomène a été décuplée par une séquence politique qui, depuis 2010, a vu le gouvernement espagnol enchaîner une invraisemblable succession d’humiliations et de manifestations d’autoritarisme." (...)

Impair, passe et manque !

Le 1er octobre 17 restera dans l’histoire de la Catalogne à la fois comme un dimanche noir, mais aussi comme un extraordinaire moment d’unité !
Sans revenir sur les évènements qui l’ont marqué et dont les images ont fait le tour du monde, il convient de s’interroger sur les motivations des parties prenantes du conflit. (...)