Jamais nous n’avons été si riches et jamais si inquiets de l’avenir

Prêtre, journaliste et écrivain Xipri Arbelbide (Hélette, 1934) est co-fondateur au début des années 80 de Gure Irratia. Enbata a interviewé cet observateur averti du Pays basque dont l’approche critique de bien des événements marquants des 4 dernières décennies, explique un certain nombre d’aspects de l’évolution d’Iparralde.
Ses expériences en Algérie (pendant la décolonisation) et en Afrique aidant, il apporte ici un éclairage particulier sur l’évolution de l’Eglise ici et ailleurs. (...)

Caprice de prince

Au coeur de l’aménagement équilibré du Pays Basque intérieur, l’actualité en Amikuze fait des vagues.
Les dernières séances du Conseil municipal de Saint-Palais ont été agitées autour du projet d’une Maison de la santé. (...)

Encore ensemble pour défendre Larrun

Rafa Valdivielso connaît bien la montagne et particulièrement la Rhune, qu'il défend aujourd'hui contre le nouveau projet d'aménagement porté par le Conseil départemental.
A l'heure où les associations de défense de ce sommet emblématique ont décidé de prendre l'initiative du débat public pour présenter cette “transformation commerciale”, ce militant aux multiples casquettes revient sur une comédie en trois actes, comme autant de raisons à une colère qui n'a pas finie de culminer. (...)

“Si on laisse faire, on ne pourra plus remplir notre mission”

Seaska, la fédération des écoles immersives en langue basque d’Iparralde, va célébrer ses 50 ans en 2019 et débute l’année scolaire 2018-2019 avec près de 4 000 élèves. Enbata a interviewé Paxkal Indo, le Président de Seaska, sur l’épineuse question du financement par l’Etat des postes d’enseignant·e·s liés à l’augmentation permanente du nombre d’élèves de la Fédération.
La mobilisation militante est plus que jamais d’actualité contre les mesures de re-centralisation et pour l’euskara et son officialisation. (...)

On y vit, on y agit !

Face à l’aggravation du dérèglement climatique, les engagements pris par les États du monde entier à la COP21 sont dramatiquement insuffisants. En nous promettant un réchauffement climatique supérieur à 3°C, ils nous conduisent vers une catastrophe planétaire dans les décennies qui viennent, et menacent d’ores et déjà les populations les plus vulnérables.
Pourtant, selon la dynamique Alternatiba, tout n’est pas perdu ! Le dernier rapport du GIEC mentionne que 50 à 70 % des leviers d’action se situent au niveau local. Ainsi chaque élu-e local-e, chaque citoyenne et chaque citoyen, peut s’emparer de ce problème, apporter des solutions efficaces, réplicables et faciles à mettre en œuvre au niveau de son territoire. C'est ce que permettra de montrer Alternatiba 2018, le village des alternatives qui aura lieu les 6 et 7 octobre prochain à Bayonne. (...)

Futbola politika da

Enbata Hilabetekariko Sar Hitza - Gerlarekin konparatu zuen futbola Ignacio Ramonetek 1990ean: “Nazio pasioen funtsezko hedatzailea da. Partidu batean, “nazioaren bertuteak” dakartzate jokalariek. Bertute horiek dira, besteak beste, “gizontasun” zaharkitu bat, indarrean eta kemenean oinarritzen dena, “leialtasuna”, “sakrifizioa”, “lurraldearen zentzua”, “betebeharraren zentzua”, “komunitate baten parte izatea”…
Hilen monumentuek, haien inguruko banderek eta omenaldiek nazio sentimendua errotzeko balio dute, baina, XXI. mendean, bide gaurkotuagoak eta egokiagoak behar ditu estatu batek, atxikimendu hori lortzeko. Horretarako dago futbola. Edo Frantziako Tourra Euskal Herritik pasatzea… (...)

Allez les Bleus ?

Comment un abertzale peut-il, sans état d’âme, traverser la folie médiatique et l’enthousiasme populaire de l’épopée de l’équipe de France de football alors qu’une équipe nationale basque est mise hors jeu ?
Construire l’identité basque passera par la production d’émotions collectives puissantes. En attendant, si j’ai parfaitement compris tous ces gens qui ont braillé “allez les Bleus” sous mes fenêtres, peut-être que ces derniers comprendront un jour pourquoi, moi, je n’ai pas braillé avec eux. (...)

Onéléchampions (1)

Karl Marx, s’il revenait parmi nous, devrait revoir sa maxime. Il y a belle lurette que la religion n’est plus l’opium du peuple. Les dictateurs de tous poils, de Franco à ses collègues d’Amérique du Sud portés au pouvoir par la CIA, ont largement détrôné les romains —pas si fous que çà— et leur fameuse devise à l’endroit du peuple “Du pain et des jeux” (Panem et circenses).
Sous couvert de “communion collective”, on invite l’humain à s’extasier devant des jeunes footeux millionnaires. (...)