Soutien a David Grosclaude, en grève de la faim a l’hôtel de région de Bordeaux en Aquitaine

La Fédération Régions et Peuples Solidaires apporte tout son soutien à David Grosclaude, élu du Partit Occitan de la Région Aquitaine, qui vient d’entamer une grève de la faim dans les locaux de l’Hôtel de Région.
Deux des Régions occitanes actuelles, Aquitaine & Midi-Pyrénées, ont délibéré en faveur de la création d’un Office public de la Langue Occitane porté par un Groupement d’Intérêt Public regroupant les différentes collectivités, et, depuis des mois, cette création est bloquée par le gouvernement qui se refuse à promulguer le décret ministériel correspondant. Ce comportement est anti-démocratique, il bafoue toutes les conventions européennes en faveur des langues régionales, et il renie les engagements de campagne de François Hollande.

Peio Serbielle, Basta !

C’est l’un de ces dossiers aberrants forgés par la justice française. Plombé de lourdeurs, lenteurs et indifférences coupables de l’institution judiciaire et dans le cas présent, du parquet antiterroriste qui, trop souvent, joue impunément avec la vie des personnes tombées dans ses griffes, quels que soient leurs torts.
Voici ce dossier tombé depuis longtemps dans les oubliettes médiatiques.

La négation d’un peuple

L'Edito du mensuel Enbata - Le 24 avril dernier, le monde a commémoré le centenaire du premier génocide du XXe siècle. Entre 1915 et 1918, 1,5 million d’Arméniens sur les deux millions que ce peuple comptait alors, hommes, femmes, enfants, ont été massacrés par le régime des Jeunes-Turcs à la tête d’un empire ottoman en plein déclin après avoir perdu sa domination sur les Balkans, l’Afrique du Nord et l’Egypte.
Comme Madrid qui prétend toujours que les Basques ont incendié Gernika, Ankara est toujours dans le déni.

Ici, les Pyrénées sont basques…

Une photo de montagne pour symboliser le Béarn et celle d’une belle vague sensée rappeler le Pays basque… il n’y a pas si longtemps c’est ainsi que l’on promouvait notre territoire. Je veux bien sur parler des Pyrénées Atlantiques…
Pourquoi a-t-il fallu autant de temps, dépenser autant d’argent dans la promotion d’une destination qui n’existe pas, les Pyrénées Atlantiques, pour se rendre compte que la force des deux territoires qui forment le département, ce sont les territoires eux-mêmes ?

Nafarroa arraroa

Udal eta foru hauteskundeak ospatuko dira maiatzaren 24-an EAE-n eta Nafarroan. Begi guziak Nafarroara so daude, ea aldaketa etorriko den UPN-n agintaldi eskandalagarriari bukaera emaiteko.
Hona nola aitzin ikusten dituztan 24-eko Nafarroako gobernu hauteskundeak.

Baigorriko kulturaldian parte hatzeko 2 parada

Aurtengo, Baigorriko Kulturaldia 3 hitzorduz osatua da. Lehenea Ortzaizen iragan da, apirilaren 19an, Ruper Ordorikaren kantaldi akustikoa lagun. Beste biren gozatzeko parada oraino gelditzen da.
Lehena, apirilaren 25an, larunbatarekin Baigorriko Elizan iraganen den "Guk ta Guk-tarrak" ikusgarri bereziarekin. Eta, bigarrena, biharamunean, 2015eko Nafarroaren Egunarekin.

Euskara, gure esku

en Enbata Hilabetekariko Sar Hitza - Euskal Herriari begira arituko bagina gehiago, euskara anitzez gehiago erabiliko genuke. Biak guztiz lotuak dira, herria eta hizkuntza.
Nolako hizkuntza erabilera, halako herri ikuspegia.

Le grand bond en avant

On a longtemps glosé sur la lenteur de la progression du score électoral abertzale. Plusieurs décennies ont été nécessaires pour sortir de l’étiage originel des premiers résultats depuis la naissance d’Enbata à Itxassou en 1963. C’est aujourd’hui, avec les départementales des 22 et 29 mars, une véritable rupture de cette longue marche. Nous sommes passés, pour Euskal Herria Bai, de 8,89% lors de la dernière consultation sur l’ensemble d’Iparralde aux législatives de 2012, à 16,09% des exprimés au premier tour du 22 mars 2015.
En moins de trois ans nous avons doublé notre score. Avec une abstention plus forte aujourd’hui, nous sommes cependant passés de 11.517 voix en 2012 à 17.779. Jamais notre représentation n’a été aussi haute. Même dans l’agglomération BAB, où notre étiage reste toujours bas, nous sortons de la marginalité avec des résultats allant, sur les cinq cantons, de 6,53% à 9,83% soit, là aussi, une progression.