Tsunami en Catalogne

Après le lourd verdict de la Cour Suprême en Catalogne contre neuf représentants catalans, un “Tsunami démocratique” a déferlé dans les rues pour dénoncer cette répression brutale et défendre les libertés fondamentales. Malika Peyraut membre de la Koordinaketa de Bizi ! et de la Coordination Européenne Alternatiba / ANVCOP21 a analysé dans les colonnes de Mediapart [1] ce mouvement non-violent qui met en place une désobéissance civile de masse en Catalogne. En moins d'une semaine, la boucle Telegram diffusant les consignes du Tsunami Democratic et organisant les actions regroupe plus de 310.000 personnes !
Retour sur un phénomène original et plein d'enseignements. (...)

Un “service” rendu aux Kurdes

Erdogan n’a pas dû lire le dernier numéro d’Enbata où j’expliquais qu’une intervention armée turque était peu probable… La Turquie et les États-Unis venaient en effet de mettre en place une “structure opérationnelle conjointe” pour contrôler la frontière entre la Turquie et la Syrie et en évincer les forces kurdes du YPG. Les Kurdes avaient accepté d’évacuer une zone de 5km le long de la frontière en estimant que cette “zone de sécurité” exigée par la Turquie était en fin de compte un bon moyen de se protéger des attaques de cette dernière.
C’était, on l’a vu, un bien mauvais calcul… (...)

Violence d’Etat

La Cour suprême espagnole a condamné douze dirigeants catalans à 99 ans de prison pour avoir organisé un référendum d’autodétermination en 2017.
D’immenses manifestations embrasent Barcelone et sa région. En pleine campagne électorale, partis catalans et espagnols campent sur leurs positions. Le Parlement européen refuse de débattre de la question. (...)

Espainiar banderaren bahiketa Baionan

Bizi mugimenduak bere gain hartu du ostiralean urriaren 25ean goizeko 4:30etan Baionako BAB etorbidearen 4an den Espainiako Kontsuletxean egin den Espainiar banderaren bahiketa.
Berriz itzuliko duela baldin eta Estatu Españolak preso dituen 9 bahitu katalandarrak libratuak badira erran du euskal mugimendu altermundialistak... Han artean, bandera ongi tratatua izanen dela hitzemanez.. (...)

Cour suprême

L'Edito du mensuel Enbata - Le 24 septembre, la Cour suprême rend à l’unanimité de ses 11 magistrats, un arrêt déclarant illégale, nulle et non avenue, la décision du Premier ministre Boris Johnson de suspendre cinq semaines (du 5 septembre au 14 octobre) les travaux du Parlement, rappelant ainsi un principe façonné par l’histoire séculaire de la mère des démocraties : la prééminence du Parlement !
Rappelons que le processus judiciaire qui a conduit à la décision de la Cour suprême a été enclenché par un premier arrêt de la Haute Cour d’Écosse jugeant la suspension du Parlement “illégale” suite à une plainte lancée par plusieurs élus du Parlement d’Ecosse, dont Joanna Cherry, députée du Parti national écossais. On mesure là toute la complexité du système britannique, où les nations (Écosse, Pays de Galles, Angleterre) ont une Haute Cour pouvant se saisir de l’ensemble des rouages de l’Etat. (...)