Iritzia
Peio JORAJURIA - En France, tous sont égaux, car c’est la loi. Abusivement, certains ont cru que du coup, tous étaient pareils, mais ce n’est pas le cas. Il existe en France, comme dans quasiment tous les Etats du monde, des gens de sexe différent, d’origine ethnique différente, d’orientation sexuelle différente, et parfois même des vieux, des handicapés ou des gens qui croient en un ou plusieurs dieux. Conscient que malgré une volonté affichée d’uniformité, des différences subsistaient, le législateur a interdit d’en tenir compte et a doté l’arsenal juridique étatique de lois interdisant la «discrimination».
Lorsque vous souhaitez diffuser une offre d’emploi ou votre curriculum vitae au travers du réseau de Pôle Emploi, celui-ci s’assure que vous n’y faite aucune mention de critères discriminants (âge, sexe, appartenance religieuse, origine, genre…), sauf dans le cas où ce critère constitue «une exigence essentielle et déterminante» pour le poste. Les langues maîtrisées par les candidats et exigibles pour un emploi font partie depuis longtemps des «critères objectifs» d’employabilité. Le problème, c’est qu’à Pôle Emploi, la langue basque – de même que les autres langues régionales – n’apparaît pas sur les listes informatiques fermées de langues autorisées.