Louis Colas et son époque

Une étude magistrale de Michel Duvert consacrée au bascologue Louis Colas (1899-1929) et à son aventure intellectuelle hors du commun, nous révèle le contexte culturel, idéologique et politique du Pays Basque d’hier et son carcan.
Une boussole pour mieux comprendre les enjeux du présent et de demain. (...)

Atarrabi et Mikelats font leur cinéma

Le film Atarrabi & Mikelats du franco-américain Eugène Green offre au Pays Basque un chef d'oeuvre qui marquera demain la création dans notre pays. Il construit son film sur quelques-uns de nos mythes ancestraux.
Entre dépouillement et sincérité, sa fable devient allégorie poétique et philosophique qui va à l'essentiel, au plus profond de nous, hors des sentiers battus. (...)

Alors que sont refusés les postes d’enseignants en euskara…

Régulièrement, chaque année, c’est la même antienne : le budget n’est pas extensible, nous adorons l’euskara mais, désolé, l’Education nationale ne dispose pas de moyens suffisants pour répondre à la demande sociale et financer les postes nécessaires exigés par Seaska ou les parents d’élèves d’autres filières.
Et voilà qu’arrive sur le tapis un rapport du Sénat. Il est explosif et sera très vite oublié. De quoi nous parle-t-il ? De la vingtaine d’ambassadeurs thématiques dont la liste, jusqu’en 2017, était tenue secrète et qui sont nommés par le Conseil des ministres, certains grâce à une simple note de service du secrétaire général du Quai d’Orsay. (…)

Intervention du Conseil de l’Europe et mesures de grâce

Le Conseil de l’Europe invite clairement l’Espagne à régler son problème catalan par la voie politique et non plus ‘judiciaire’.
Pedro Sanchez gracie partiellement neuf dirigeants indépendantistes incarcérés depuis trois ans. Le nouveau.) gouvernement catalan et son homologue espagnol disposent de 24 mois pour négocier et tenter de régler les questions institutionnelles de fond. (...)

Pere Aragonès, nouveau chef du gouvernement catalan

Le jeune économiste Pere Aragonès, 38 ans à peine, a été élu le 21 mai à la tête de la Generalitat. Hormis un bref épisode lors de la Transition, c’est la première fois que sa formation l’ERC, arrive en tête des forces indépendantistes(1) et accède au pouvoir. Pere Aragonès s’appuie sur une coalition composée de l’ERC (33 députés), de JxCat (centre-droit de Carles Puigdemont, 32 députés) et du petit parti d’extrême gauche CUP (9 élus), soit 74 suffrages sur 135 (majorité à 68).
Avec 47,5 ans de moyenne d’âge et 8 femmes sur 14 ministres, la composition du gouvernement de Pere Aragonès, peut en remontrer à d’autres en matière de parité. (…)

L’euskara interdit en 1349, comme l’hébreu et l’arabe

A l’époque, on parlait basque au nord de l’Aragon. La première loi qui interdit l’usage de notre langue est une ordonnance municipale de Huesca placée sous l’autorité de Saragosse. La langue officielle est le “romance aragonais”, parler intermédiaire entre le latin et l’espagnol. Les territoires aragonais entourant Huesca sont alors largement bascophones.
Cette ordonnance de 1349 interdit également l’usage de l’arabe et de l’hébreu dans les actes commerciaux des maquignons ou courtiers qui officialisent les transactions économiques. (…)

A Bayonne, évincer Etcheto pour construire l’alternance

Au second tour des élections départementales, le PS Henri Etcheto espère être réélu. Pour cela, il a impérativement besoin de faire le plein des voix de gauche, des Verts et... des 818 électeurs qui ont voté pour les candidats d’EHBai, Garbiñe Eraso et Peio Heguy.
Au deuxième tour le 27 juin, tout se jouera à la marge. Si les électeurs abertzale acceptent de rejoindre l’union sacrée avec Henri Etcheto comme porte-drapeau, il sera réélu et son avenir politique sera conforté. Avec un risque supplémentaire : actuellement leader de l’opposition au Conseil départemental, il ambitionnera de le présider demain. (…)