Des hauts et des bas, de l’assassin au héros
Fin du XXe siècle, les nationalistes corses touchent le fond. Une guerre fratricide déchire depuis 10 ans le courant souverainiste des FNLC dont les dirigeants s’entre-tuent. Le courant autonomiste peine à progresser vraiment, toutes les perspectives d’avancées semblent aléatoires.
Là dessus, un commando dissident du FNLC veut clairement désigner l’adversaire principal. Le 6 février 1998, il exécute le plus haut représentant de l’État français sur l’île, le préfet de région Claude Erignac. C’est un tremblement de terre politique. Quarante mille Corses descendent dans la rue pour condamner le meurtre. Nouveau coup dur pour les abertzale corses ? Rien n’est moins sûr. (...)