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Réussir la première étape

L'Edito du mensuel Enbata - Certes, la création il y a plus d’un an de l’Agglomération Pays Basque a doté nos trois provinces d’une personnalité juridique, lui a enfin donné une existence physique et morale. Ce n’est pas rien ! Par le biais d’une intercommunalité, le Pays Basque nord peut parler d’une même voix, peut gérer le quotidien d’une large partie de nos politiques publiques, est en capacité d’élaborer des projets de développement commun à nos 300.000 habitants. Sa faculté de lever l’impôt lui assure un budget conséquent de 600 (six cents) millions d’euros et dispose d’un bon millier de fonctionnaires pour son organisation.
On pouvait craindre qu’à 230 élus, délégués des 158 communes basques, ses assemblées plénières ne se transforment en forums bavards peu efficaces. Craindre aussi que les opposants au principe même de cette structure, que les votes des conseils municipaux avaient réduits à une proportion de 25% de l’ensemble d’Iparralde, ne viennent perturber la bonne marche de cette collectivité dans laquelle ils voient les prémices d’une institution propre au Pays Basque. Pour l’essentiel, heureusement, elle marche. (...)
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G7 kanpora !

G7 bilduko da Miarritzen, Euskal Herrian, heldu den urteko agorrilean. Biarritze herriarentzat G7 bertan biltzea aukera ederra dela erraiten dute batzuek, ekonomikoki eta publizitatearen aldetik.
Ikuspegi ezin hertsiagoa jakinez inperialismoaren ikurrik haundienak biltzen dituela G7 horrek.
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Jamais nous n’avons été si riches et jamais si inquiets de l’avenir

Prêtre, journaliste et écrivain Xipri Arbelbide (Hélette, 1934) est co-fondateur au début des années 80 de Gure Irratia. Enbata a interviewé cet observateur averti du Pays basque dont l’approche critique de bien des événements marquants des 4 dernières décennies, explique un certain nombre d’aspects de l’évolution d’Iparralde.
Ses expériences en Algérie (pendant la décolonisation) et en Afrique aidant, il apporte ici un éclairage particulier sur l’évolution de l’Eglise ici et ailleurs. (...)
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Caprice de prince

Au coeur de l’aménagement équilibré du Pays Basque intérieur, l’actualité en Amikuze fait des vagues.
Les dernières séances du Conseil municipal de Saint-Palais ont été agitées autour du projet d’une Maison de la santé. (...)
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“Si on laisse faire, on ne pourra plus remplir notre mission”

Seaska, la fédération des écoles immersives en langue basque d’Iparralde, va célébrer ses 50 ans en 2019 et débute l’année scolaire 2018-2019 avec près de 4 000 élèves. Enbata a interviewé Paxkal Indo, le Président de Seaska, sur l’épineuse question du financement par l’Etat des postes d’enseignant·e·s liés à l’augmentation permanente du nombre d’élèves de la Fédération.
La mobilisation militante est plus que jamais d’actualité contre les mesures de re-centralisation et pour l’euskara et son officialisation. (...)
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Futbola politika da

Enbata Hilabetekariko Sar Hitza - Gerlarekin konparatu zuen futbola Ignacio Ramonetek 1990ean: “Nazio pasioen funtsezko hedatzailea da. Partidu batean, “nazioaren bertuteak” dakartzate jokalariek. Bertute horiek dira, besteak beste, “gizontasun” zaharkitu bat, indarrean eta kemenean oinarritzen dena, “leialtasuna”, “sakrifizioa”, “lurraldearen zentzua”, “betebeharraren zentzua”, “komunitate baten parte izatea”…
Hilen monumentuek, haien inguruko banderek eta omenaldiek nazio sentimendua errotzeko balio dute, baina, XXI. mendean, bide gaurkotuagoak eta egokiagoak behar ditu estatu batek, atxikimendu hori lortzeko. Horretarako dago futbola. Edo Frantziako Tourra Euskal Herritik pasatzea… (...)
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Allez les Bleus ?

Comment un abertzale peut-il, sans état d’âme, traverser la folie médiatique et l’enthousiasme populaire de l’épopée de l’équipe de France de football alors qu’une équipe nationale basque est mise hors jeu ?
Construire l’identité basque passera par la production d’émotions collectives puissantes. En attendant, si j’ai parfaitement compris tous ces gens qui ont braillé “allez les Bleus” sous mes fenêtres, peut-être que ces derniers comprendront un jour pourquoi, moi, je n’ai pas braillé avec eux. (...)
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Onéléchampions (1)

Karl Marx, s’il revenait parmi nous, devrait revoir sa maxime. Il y a belle lurette que la religion n’est plus l’opium du peuple. Les dictateurs de tous poils, de Franco à ses collègues d’Amérique du Sud portés au pouvoir par la CIA, ont largement détrôné les romains —pas si fous que çà— et leur fameuse devise à l’endroit du peuple “Du pain et des jeux” (Panem et circenses).
Sous couvert de “communion collective”, on invite l’humain à s’extasier devant des jeunes footeux millionnaires. (...)