Iritzia
Né en 2019 pour dénoncer les conséquences délétères de la réforme du lycée mise en place par l’ancien ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, le collectif Pour Que Vivent Nos Langues regroupait des associations de défense des langues dites «régionales». Il est officiellement devenu une association loi 1901, à l’occasion de l’Assemblée Générale constitutive qui s’est tenue à Bayonne le 25 octobre dernier. Cette assemblée générale intervient à un moment où le soutien du public aux “langues régionales” n’a jamais été aussi élevé, un sondage IFOP de juillet 2025 (pages 22 à 28) montre que 77% des Françaises et Français sont favorables à leur reconnaissance officielle (+5% en 10 ans). (...)
Pour Que Vivent Nos Langues réaffirme le besoin de modifier l’article 2 de la Constitution française et d’adopter une loi linguistique globale. En effet, nos langues ne bénéficiant actuellement pas, dans les territoires où elles sont historiquement parlées d’un statut de coofficialité, leur transmission et leur usage restent marginaux et, de fait, leurs locuteur.rices sont relégués au rang de citoyen.nes de seconde zone. (...)