Errefuxiatuen anai

Zigor - Gaur, Jakesen agurtze hontan, ezin dut nik isildu zenbat izan zen errefuxiatuekin anai. Gu baino lehen, hemen ziren iheslariekin lotua eta gure garaikoekin lagun ta beti prest.
Berak jakinarazi zigun zer eta nolakoa zen Ipar Euskal Herria, berak erran zigun: beraien etxean zaretelako! Hemengoek behar zutela Herrialde hau antolatu. Ez ginela Nafarran, ez Araban, ez ere Gipuzkoan ala Bizkaian, baizik eta Lapurdin, Baxe Nafarran eta Xiberuan. (...)

“Euskal Herriaren alde, Enbata”

1960, le Pays Basque est à genoux, sa jeunesse émigre en Amérique ou vers des métropoles françaises, sa langue parlée par beaucoup n’est enseignée nulle part, aux yeux de certains ce n’est qu’un patois de ploucs incapable de dire la modernité, sa culture est folklorisée, réduite à un musée poussiéreux, ses industries traditionnelles une à une ferment leurs portes, le Sud est écrasé sous la botte.
Devant un tel tableau, comment croire en l’avenir du peuple basque ? Comment concevoir qu’il puisse peu à peu maîtriser son destin ? Ils seront sept à franchir le pas, sept jeunes gens qui n’ont peur de rien. Ils fondent Enbata, 4+3=1, un mouvement politique, un journal. Parmi eux, un biarrot,... (...)

Le prénom occitan Artús refusé par l’Etat

C’est un papa en colère qui a révélé sur son compte personnel Facebook le 20 décembre dernier la mésaventure vécue lors de la naissance de son petit garçon. L’état civil en Lozère, où Lissandre Varena réside, a refusé le prénom occitan Artús. En cause, l’accent placé sur le prénom. Une vraie ressemblance avec l’affaire Fañch qui avait offusqué nombre de Bretons en 2017.
Lissandre Varena : « Nous pensions ces discriminations raciales/culturelles d’un autre temps, il n’est est rien. Notre fils Artús né il y a quelques jours à Mende (Lozère) se voit refuser son accent sur le “u” car en Occitanie, on peut donner un prénom anglais, italien, allemand, etc., mais dans la langue autochtone, non. Or l’accent n’est pas une décoration, il a un rôle majeur dans la prononciation du prénom. (...)

Le chemin parcouru

Le 23 Mars 1963, Enbata publie le premier éditorial signé de Jakes Abeberry. Un article aux allures de programme, qui taille aux forceps une route pour le mouvement abertzale.
À l’heure de la disparition de Jakes, survenue le 29 novembre 2022 et des hommages qui saluent le chemin parcouru, Enbata exhume ce propos visionnaire qui, au terme du voyage, offre à rebours le panorama saisissant d’une vie à l’aplomb de ses convictions. (...)

60 années de combat abertzale

Mon premier souvenir personnel et marquant de Jakes Abeberry est un soufflon pas piqué des vers qu’il m’a passé en 1987. Entrant dans le local d’Enbata, il avait surpris le militant de Patxa que j’étais en train de taper les textes de notre fanzine abertzalo-punkoïde sur la toute nouvelle machine à boule Olivetti achetée par l’hebdomadaire abertzale, en commun avec la revue littéraire Maiatz. Il n’y avait pas d’ordinateur à l’époque et cette machine à boule, qui devait coûter une fortune, permettait de justifier les textes sans avoir à les taper deux fois de suite, un miracle technologique pour nous. C’était Lucien Etxezahareta de Maiatz qui m’avait permis de l’utiliser, apparemment sans en parler avec Jakes.
Il y aura beaucoup d’autres soufflons en cette quarantaine d’années où nous nous sommes côtoyés, plus politiques ceux-là que le premier, sur la stratégie abertzale, le traité constitutionnel européen, le projet de société... (...)

“Bagira” prozesua abiatzen da

Ipar Euskal Herriko abertzaletasunaren 60 urteen karietara, eremu guzietako abertzale talde batek, asteazken honetan, abenduaren 14an, dei egin dio Mugimendu Abertzaleari biharko Euskal Herria eraikitzeko lanean bat egitera, Herri Topaketa batzuetan parte hartuz.
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bagira⚹ prozesuak Ipar Euskal Herriko Mugimendu Abertzalearen osagai guzien artean, Herri Topaketak antolatzea du helburu. Prozesu horren anbizioa Ipar Euskal Herriko abertzaletasunari Mugimendu izaera berriz emaitea da, berrituz, berrindartuz eta, erronka garaikideak gaindituz, beste 60 urte gehiago proiektatzeko oinarriak eskaintzea. (...)

Sorioneku

Le sentiment d’appartenance, la conscience nationale d’un peuple s’articulent sur des faits, des objets, des monuments parfois mythifiés. L’arbre de Gernika, le chant d’Iparragirre, l’ikurriña, l’écusson Zazpiak bat, eguzki lore sur les portes de nos maisons et même argizaiola, sont autant de signifiants identitaires qui habitent la culture et l’imaginaire des Basques.
Une main de bronze vieille de 21 siècles a été découverte près du château d’Irulegi (province de Navarre), elle présente un texte en euskara ancien dont le premier mot est compréhensible aujourd’hui. Cet objet porte en lui une charge historique, culturelle et émotionnelle considérable. La part de mystère et d’inconnu qu’il recèle encore accroît son pouvoir de fascination. (...)

Pétition pour une vraie place des littératures en langues régionales dans les programmes scolaires

Aujourd’hui dans l’État français, les programmes scolaires ne laissent quasi aucune place aux œuvres des auteurs écrivant en breton, en corse, en basque, en créole… Il est temps d’accorder une vraie place aux littératures en langues régionales dans les manuels scolaires réclame le Collectif pour les littératures en langues régionales à l’école dans une pétition adressée au ministre de l’Education nationale et signée notamment par les historiens Mona Ozouf, Philippe Martel et Rémy Pech, les écrivains Patrick Chamoiseau, Ananda Devi, Raphaël Confiant, Didier Daeninckx, David Diop, Axel Gauvin et Jonas Rano ; le romancier et cinéaste Gérard Mordillat ou les chanteurs Francis Cabrel et Alan Stivell.
Près de 6000 personnes ont déjà signé cette pétition. Vous pouvez faire de même. Voici le courrier qui sera adressé au Ministre de l’Éducation nationale. (...)

Nation rime avec passion

Quel potentiel onirique génère une découverte archéologique face à celui d’une phase finale de Coupe du monde de football ?
D’un jeu de pieds à la main d’Irulegi, il y a bien une connivence dans la charge émotionnelle, cette passion qui participe à la construction d’une identité nationale. (...)