L’Etat français face à un défi : que faire des cadavres des «terroristes»

Que faire des dépouilles des «terroristes» djihadistes morts au cours des derniers attentats ? Faut-il leur accorder un rite d’enterrement, une sépulture et si oui, laquelle et comment ? N'est-ce pas leur accorder une légitimité ? Peut-on leur refuser le droit d'être inhumés comme tout être humain, dignement ?
Voir dans cette affaire le fameux Etat laïc obligé de se mêler, de trancher des questions qui relèvent éminemment du religieux, ne manque pas de sel.

La haine de soi

Le pire qui puisse arriver à un être humain est de se détester soi-même, de mépriser ce qu’il ou elle est, de rejeter sa langue et sa personnalité, de renier ses racines et ses aspirations propres.
C’est pourtant ce que nous dicte un certain nationalisme français, sous couvert d’universalisme hautement proclamé.

L’effroi et le show

On avait beau dire, façon décalée, “Je ne suis pas superstitieux parce que ça porte malheur”, Paris a passé la soirée du vendredi 13 novembre dans l’effroi et l’horreur.
Ces attaques aux fusils de guerre contre la population, souvent jeune et démunie face au fanatisme meurtrier, ont plongé la France et le monde dans la consternation.

Desobedientziaren eginbidea

Pariseko atentatuen ondotik hartu salbuespeneko neurriek jendartearen sostengua dutela dirudi. Alta, aterabidea ez da salbuespeneko egoera.
Frantziak munduan barna deraman politika gerla eragilea, arma saltzaileen abantailen zaintzea, sortzen ditugun klima aldaketaren ondorio okaztagarriak, horra, besteak beste zuzendu behar liratekeen okerrak.

Aiete ou le chemin de la politique

Jean-Pierre Massias est professeur en droit constitutionnel à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour. Agrégé de droit public, il est spécialiste des processus de pacification, de transition démocratique et de justice transitionnelle.
A quelques jours de la conférence «Comprendre et mesurer l’enjeu du processus de paix au Pays Basque» qui aura lieu le vendredi 18 décembre à Ossès, il répond aux questions d’Enbata.info.

20 000 personnes décrètent l’état d’urgence climatique !

Plus de 20 000 personnes se sont rassemblées ce samedi 12 décembre autour du Champ-de-Mars pour dénoncer l’échec de la COP21 à empêcher le franchissement du seuil des 2 degrés de réchauffement, et pour déclarer l’état d’urgence climatique. Les barrages de police en ont retenues plusieurs milliers à l’extérieur du Champ-de-Mars.
Des chaînes humaines ont commencé à se mettre en place dès 14h00. Elles sont parties de la Tour Eiffel, symbole de la révolution industrielle et de la COP21, ont traversé le Champ-de-Mars pour rejoindre le mur de la Paix. Elles symbolisaient ainsi un appel à l’humanité à quitter le modèle productiviste qui dérègle le climat, à exiger la justice climatique pour construire une paix durable et une société soutenable.