Hizkuntza txikiez

Occitaniera galtzen omen da denen erraiteko gaitasunik ez lukeelako: hara zer dion Michel Serres filosofo alta goxoak, bera Agen aldeko occitaniarra delarik.
Oker zabiltza jauna! Occitaniera frantsesa baino gehiago izan da luzaz, bereziki trubadurren arartez Europa mendebaleko literatura bizkortuz bere poesiaren berritasunaz. Baina behera egin du Frantziako erregeek, errepublikek eta errejimen politiko guziek bizi publikotik kanporatu dutenetik, Tolosako Lore Jokoetarik ere haizatuz Louis XIV.aren bisita baten kariara. Beste hizkuntza guziek bezala gaurko bizitza teknologikoari egokitzeko behar zituzkeen tresna guziez gabeturik atxiki du Frantziako estatu jakobinoak. (...)

Les lépreux modernes

L'Evangile de dimanche nous disait que Jésus était obligé de fuir de village en village parce qu'il avait touché un lépreux, ce qui était strictement interdit par la loi de Moïse, par peur de la contagion. Chez nous aussi les lépreux on été intouchables pendant des siècles : une porte et un bénitier leur étaient réservés dans nos églises pour éviter toute contamination.
Tout cela c'est de l'histoire passée, mais nous sommes toujours entourés d'intouchables. Il suffit de lire les journaux. Les lépreux modernes qui nous font peur sont les émigrés. (...)

Corse, on négocie

L'Edito du mensuel Enbata - "C’est une occasion manquée” déclare Gilles Simeoni, président de la Collectivité corse, suite à la visite officielle sur l’île, les 6 et 7 février, du président Macron. Certes ce dernier qui, candidat, avait à Furiani le 7 avril 2017 ouvert une avancée possible à la revendication insulaire, était cette fois-ci revêtu des habits du chef de l’Etat pour organiser le dialogue sur un rapport de force entre deux légitimités démocratiques, la sienne pour la France et celle, tout aussi récente, des élus nationalistes corses pour leur territoire.
La posture de Macron a donc assumé à la fois celle du pouvoir central, traditionnellement tutélaire, voire provocatrice, mais aussi celle du politique devant gérer au mieux la “question corse” à peine sortie d’une lutte armée. (...)

Retour sur une visite

Personne n'attend d'un président de la République française un soutien à la cause indépendantiste corse. Non pas que cela soit inconcevable, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, le droit à la séparation étant reconnus internationalement, parfois défendus par les grandes puissances et ces droits s'étant exercés à de nombreuses reprises y compris en Europe ces vingt dernières années.
Le formatage des “élites” françaises ne prédispose pas à la compréhension de certaines problématiques. (...)

“Prendre conscience des leviers que représentent les monnaies locales”

Jean-René Etchegaray, Maire de Bayonne et Président de la CAPB répond aux questions d'Alda! sur l'Eusko. Eclairage sur l'intérêt de la ville de Bayonne tout comme celui du territoire Pays Basque d'être partie prenante de l'économie circulaire en soutenant cette monnaie locale.
D'autre part, des élus de premier plan ont signé l'appel «Oui à l'innovation !» proposé par l'association Euskal Moneta, et ont ainsi demandé à l'État de favoriser l'innovation que constitue les paiements en eusko par la Ville de Bayonne. Lors d'une conférence de presse organisée le samedi 3 mars à la Mairie de Bayonne, Euskal Moneta a révélé ce texte et la liste des premiers signataires (tous les élus locaux n'ont pas encore été sollicités pour signer cet appel, les autres élus seront contactés dans les semaines à venir). Un très large soutien des élus du Pays Basque à l'eusko et à la Ville de Bayonne se dessine. (...)

10e rencontres d’Heureux Cyclage à Bayonne

Du 8 au 10 mars 2018, Bayonne accueille les 10e rencontres annuelles de l’Heureux Cyclage, le réseau des ateliers vélo participatifs et solidaires de France. Ces trois jours verront plus de 200 bénévoles et salariés d’ateliers vélo se retrouver pour des ateliers de discussion et l’Assemblée générale du réseau, mais incluront aussi des temps forts ouverts au public.
Les Rencontres débuteront avec une conférence publique le jeudi 8 mars (Loi transport et mobilité. Comment bousculer la politique cyclable !), et la grande vélo-parade festive du samedi 10 mars (à partir de 17 h30, départ de l’atelier vélo) sera ouverte à tous, comme le sera la soirée musicale qui suivra, au Gaztetxe de Bayonne. (...)

M8 Greba Feminista

Emazteentzat den greba antolatu dute Euskal Herriko mugimendu feministek. Argia-ko "Bide luze baten abiapuntua" artikuluan, aipatzen da "ezker-eskuin begira aritu direla eredu bila: Islandia (1975), Herrialde Katalanak (2015), Polonia (2016), iaz berriz, 70 herrialdetan gutxi-gehiago zabaldu zen greba...". Jarraian zehaztuko den bezala, "ez da lanpostua babesteko lanuztea, ez da lan baldintza duinak aldarrikatzeko eguna. Emazteen bizitza duina eskatuko dute eta hori lortzeko lantokian, zaintza lanetan, ikasketetan, aisialdian, kalean, dituzten fronteak lehen lerrora ekarriko dituzte."
Ipar Euskal Herrian ere greba feminista sentiarazteko kolektibo bat sortu da, hitzordu ezberdinetara deia luzatzen duelarik, greba feminista egiteko hamaika molde direla argi utziz. (...)

Trouver une porte de sortie

Les partis indépendantistes catalans recherchent une formule viable pour constituer un gouvernement qui permettrait de mettre fin à la suspension du statut d’autonomie et à la gestion directe du pays par l’Espagne.
L’affaire catalane aboutit à une situation de crise et de blocage, aussi bien à Barcelone qu’à Madrid. (...)

Portes ouvertes à l’euskara

Le samedi 10 mars, en matinée, comme chaque année à la même époque, les 31 ikastola maternelles du réseau Seaska ouvrent leurs portes et invitent les familles intéressées à venir visiter les locaux, et rencontrer les enseignant(e)s et les parents d’élèves.
Ce sera pour tou(te)s celles et ceux qui souhaitent que leur enfant apprenne en basque, (ou qui ne se sont simplement pas encore décidé(e)s), l’opportunité rêvée d’obtenir tous les renseignements relatifs à la scolarité en ikastola : la pédagogie utilisée, les effectifs à taille humaine, le suivi éducatif, les frais de scolarité, l’intégration des parents non bascophones, le service de garderie du matin et du soir, le retour à la semaine des quatre jours (votée en assemblée générale en janvier dernier). (...)