Start-ups, industrie traditionnelle, suis-je dépassé ?

Contre le discours ambiant qui ne jure que par la start-up, je crois aussi au développement d’une industrie de main-d’oeuvre pour Iparralde.
Si des start-ups réussissent, il faut s’en féliciter. Mais j’ai comme une prudence pour les termes employés pour les évoquer tels “seul sur son marché”, “technicité d’avant-garde”, “innovation de pointe”, “fort potentiel”, “premium”. (...)

Tartaro s’est étonné…

●●● que Manuel Valls ait accusé la maire actuelle de Barcelone d’être peu fiable et de connivence avec les indépendantistes parce qu’elle a signé une motion pour abolir la monarchie espagnole.
Curieux de la part d’un ancien premier ministre de la République qui s’adresse à une républicaine. (...)

Euskaraldiaz hizkuntz ohiturak aldatu

“Euskaraldia ez da kanpaina bat, indar kolektiboaren bidez hizkuntz ohituren aldatzeko burutuko den ariketa pertsonal bat baizik”.
Euskaraldiren hobeki ezagutzeko Jenofa Berhocoirigoin Ipar Euskal Herriko Euskaraldiko koordinatzaileari luzatu dizkiogu hainbat galdera ahal bezain bat izan gaitezen azaroaren 23tik abenduaren 3a arte Euskaraldiari esker euskaran murgiltzen.(...)

La Kanaky à l’heure du référendum

Ce dimanche 4 novembre 2018, les 174 154 électeurs de la “liste électorale spéciale pour la consultation” ont été appelés à répondre à la question : “Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ?”.
Alors que se joue démocratiquement l’avenir de la Nouvelle Calédonie, voici les enjeux et l’engagement politique de ses acteurs. (...)

La consultation en Kanaky interpelle le Pays Basque nord

Le 4 novembre a eu lieu en Kanaky un référendum d’autodétermination.
Ce référendum ayant l’aval de l’ONU, l’éventualité d’une indépendance de la Kanaky a été validée par la communauté internationale. Cette dernière juge donc acceptable la création d’un Etat ayant une population de 270.000 habitants équivalente à celle d’Iparralde.(...)

Nouvelle-Calédonie ou Kanaky ?

Peuplé depuis trois ou quatre millénaires par des populations mélanésiennes, ce petit univers insulaire perdu au milieu du Pacifique entre dans le viseur des Européens à la fin du XVIIIe siècle. James Cook, le grand navigateur britannique, est le premier à apercevoir ces terres qu’il baptise “New Caledonia” parce qu’elles lui rappellent l’Écosse, dont c’est l’ancien nom. En 1853, les Français en prennent possession. Paris entend faire de cette nouvelle conquête une colonie de peuplement, comme l’ont fait les Anglais en Amérique, en Nouvelle-Zélande, en Australie et surtout comme le général Bugeaud est en train de le faire en Algérie.
Il y a 30 ans, le 6 novembre 1988, les citoyens français entérinaient à 80% des voix —et 37 % de participation— les Accords de Matignon qui donnaient un nouveau statut transitoire sur une période de 10 ans dans le cadre d’un référendum sur l’autodétermination de cet archipel situé à 22 heures de vol et 18 000 km de la mère patrie. (...)

Euskal Herria Bai? Borroka politikoa ez?

Duela urteak, gogoan ditut militante politiko batzu, heien eginkizuna izigarri serioski hartzen zutenak, eta politika hutsa ez ziren beste borroka ardatzak nunbait ez zituztenak serios bezala hartzen kasik. Deitzen zituzten ere borroka sektorialak, diferentzia argiki egiteko, edo azpimarratzeko bazela borroka nagusi bat (politikoa) eta besteak, inportantzi guttiago zutenak.
Borroka armatuaren uztearen ondotik eta testuinguru berri huntan izpirituetan dudak edo desilusioak piztu direnetik, iduri luke kasik borroka politikoa bilakatzen dela sektoriala. (...)

Backstop

L'Edito du mensuel Enbata - Ce que n’a pu obtenir l’Armée républicaine irlandaise (IRA), ce que n’ont pu obtenir Bobby Sands et ses 10 compagnons morts d’une grève de la faim, c’est l’Europe qui va l’obtenir, à savoir le transfert de la frontière terrestre entre les deux Irlande sur le bras de mer qui les sépare de l’île britannique.
C’est ce qu’a proposé le négociateur européen, Michel Barnier, à Theresa May, Premier ministre de Londres, un “backstop”, un filet de sécurité pour ne pas dire frontière. (...)

Sous la torture, des aveux non fiables

Telle est la conclusion d’une étude menée par la neuro-scientifique Shane O’Mara dans son ouvrage Pourquoi la torture ne marche pas, l’interrogatoire à la lumière des neurosciences. Elle démontre que la torture est impuissante à sonder la mémoire parce qu’elle la détruit au lieu de la produire. La défaillance organique ou physiologique qui résulte de la torture est contre-productive dans la mesure où le cerveau n’est plus capable d’assurer ses fonctions régulatrices habituelles. La torture paralyse ses fonctions mnésiques. On sait aujourd’hui que la mémoire ne sert pas avant tout à enregistrer fidèlement les expériences, elle “se construit et se reconstruit”, comme un texte en train de s’écrire.
D’Unai Romano au directeur du quotidien Egunkaria Martxelo Otamendi, on sait que la torture est une pratique policière très répandue en Pays Basque. Ces deux hommes font partie des 4113 cas recensés de 1960 à 2013, dans le rapport réalisé par l’Institut de criminologie de l’Université du Pays-Basque, à la demande du gouvernement de Gasteiz. L’histoire de ce phénomène politique reste encore à écrire. Et pour ce faire, il ne faut pas compter sur les associations de victimes du terrorisme ou le Centre mémoriel des victimes du terrorisme. Seul le “terrorisme” mis en oeuvre par le peuple dominé les intéresse. Le terrorisme d’État n’existe pas. Ses milliers de victimes non plus. (...)