Alternatiba, pour construire par le bas des alternatives

"Je vois la dynamique Alternatiba comme l’apparition publique de nouveaux acteurs sociaux et de nouvelles pratiques politiques en lien avec la nécessité de s’engager dès maintenant dans la mutation écologique."
"Cette dynamique a un sens qui dépasse les mouvements et expériences qui la constituent : elle exprime la volonté de s’emparer concrètement du bouleversement climatique, de construire par le bas des alternatives qui s’opposent aux racines du dérèglement du climat et refusent de s’en remettre aux solutions techno-économiques préconisées par les multinationales, par la finance verte et par les États qui leur ont abandonné leur autonomie politique." A quelques jours de sa participation à la conférence "Comment sauver le climat ?" (à la veille d'Alternatiba Socoa de ce dimanche 5 octobre), Geneviève Azam, porte-parole d'ATTAC et auteur du livre "Le temps du monde fini" répond aux questions d'Enbata.info.

Gizarte zuzen bat, lurra zainduz ere

Bizi! mugimenduak Lapurdi hegoaldean duen Bizi-Larrun tokiko taldeak urriaren 5ean Ziburun iraganen den Alternatiba Zokoa antolatzen du.
Bakartxo Arrizabalaga eta Nicolas Goñi, Bizi-Larrun-eko bi kideek alternatiben herrixka honetara gomita luzatzen digute.

Trouver et échanger des solutions concrètes

Alternatiba, réseau de villages des alternatives au changement climatique et à la crise énergétique, est une dynamique engagée à Bayonne le 6 octobre 2013, en vue de la conférence des Nations Unies sur le changement climatique qui aura lieu à Paris en 2015. Aujourd’hui, des Alternatiba sont organisés partout à travers l’Europe, en France et au Pays Basque où le prochain aura lieu au Sud Labourd.
Bakartxo Arrizabalaga et Nicolas Goñi, deux membres du groupe local “Bizi Larrun” nous invitent à découvrir, le dimanche 5 octobre, Alternatiba Socoa (Ciboure), une journée festive pour des alternatives.

Eskozia, Katalunia… Euskal Herria

Katalunian, Eskozian eta Euskal Herrian gure herrion subiraniaren aldeko garenok onartzen dugu gure aukera erreferendum batean galtzaile izatea. Haatik, horixe ez dute ametitzen espainiar Estatuak eta itun konstituzionalaren bermatzaileek (PP eta PSOE). Bozkatzeko aukera ukatzen dute ez dutelako onartzen galtzaile izaterik.
Politika soziala bidezkoa balitz, jende asko erakarriko luke prozesu subiranistara (hori gertatu da Eskozian). ELAk berriro dio: subiranismoaren etorkizuna eredu sozialarekin lotuta dago, ez helmuga gisa –hau ere baden arren–, prozesuarekin batera hasieratik doan oinarrizko osagai moduan baizik.

Quelle crise ?

Dans le domaine économique et écologique nous vivons des dérèglements qui ont de nombreuses conséquences, toujours plus flagrantes et dramatiques.
Les réponses ou "remèdes" apportés pour faire face à cette situation donnent l'impression qu'on se garde bien d'aller aux sources de ces deséquilibres.

Stop TAFTA

En juin dernier est né à Bayonne le Collectif “Stop TAFTA Pays Basque”. Il rejoint tous ceux créés dans l’État français suite à l'appel : “Le Grand marché transatlantique ne se fera pas !” lancé par de nombreux mouvements citoyens, associations, organisations politiques et syndicales.
Dans les semaines qui viennent les élu-e-s du Pays Basque seront contactés afin de prendre des délibérations pour déclarer leur commune “hors TAFTA” à l'instar des nombreuses collectivités dans l’État français (Régions, départements, communes).

Royaume désuni

L’Europe saura dans quelques jours si le processus de partition du Royaume-Uni, négocié à l’amiable entre Edimbourg et Londres, donnera naissance à un nouvel Etat-nation ou si le statu quo prévaudra. Quel que soit le résultat, la tenue même de ce référendum est une première victoire pour tous les peuples sans Etat en Europe.
Certes, il y a 20 ans, la Tchéquie et la Slovaquie s’étaient séparées à l’amiable. Mais la singularité du référendum écossais réside dans le devenir d’un peuple de la vieille Europe, par éclatement de frontières que l’on pensait immuables en raison du poids de l’histoire. Les Catalans, les Basques et d’autre peuples en quête de souveraineté, voient là un encouragement à exiger de leurs intransigeants pouvoirs de tutelle l’organisation de consultations citoyennes sur leur autodétermination.

Défendre la territorialité d’Iparralde

Le représentant de l’Etat demande aux maires du Pays Basque de se prononcer sur ses différentes propositions de regroupement des 158 communes du Pays Basque avant la fin de l’année. Or, un débat parlementaire est en cours sur le projet de loi gouvernemental portant sur la nouvelle organisation territoriale de l’Hexagone.
Sera-t-il terminé en décembre 2014 ? Comment et pourquoi se prononcer avant ses conclusions alors même qu’elles pourront modifier les termes de notre débat?