Stop TAFTA

En juin dernier est né à Bayonne le Collectif “Stop TAFTA Pays Basque”. Il rejoint tous ceux créés dans l’État français suite à l'appel : “Le Grand marché transatlantique ne se fera pas !” lancé par de nombreux mouvements citoyens, associations, organisations politiques et syndicales.
Dans les semaines qui viennent les élu-e-s du Pays Basque seront contactés afin de prendre des délibérations pour déclarer leur commune “hors TAFTA” à l'instar des nombreuses collectivités dans l’État français (Régions, départements, communes).

Royaume désuni

L’Europe saura dans quelques jours si le processus de partition du Royaume-Uni, négocié à l’amiable entre Edimbourg et Londres, donnera naissance à un nouvel Etat-nation ou si le statu quo prévaudra. Quel que soit le résultat, la tenue même de ce référendum est une première victoire pour tous les peuples sans Etat en Europe.
Certes, il y a 20 ans, la Tchéquie et la Slovaquie s’étaient séparées à l’amiable. Mais la singularité du référendum écossais réside dans le devenir d’un peuple de la vieille Europe, par éclatement de frontières que l’on pensait immuables en raison du poids de l’histoire. Les Catalans, les Basques et d’autre peuples en quête de souveraineté, voient là un encouragement à exiger de leurs intransigeants pouvoirs de tutelle l’organisation de consultations citoyennes sur leur autodétermination.

Défendre la territorialité d’Iparralde

Le représentant de l’Etat demande aux maires du Pays Basque de se prononcer sur ses différentes propositions de regroupement des 158 communes du Pays Basque avant la fin de l’année. Or, un débat parlementaire est en cours sur le projet de loi gouvernemental portant sur la nouvelle organisation territoriale de l’Hexagone.
Sera-t-il terminé en décembre 2014 ? Comment et pourquoi se prononcer avant ses conclusions alors même qu’elles pourront modifier les termes de notre débat?

Festival Emmaus : “A nous de construire le monde que nous voulons !”

L'engagement, l'originalité et le franc-parler sont profondément ancrés dans les gènes du Festival Emmaüs Lescar-Pau qui célébrera sa 7è édition les 29 eta 30 juillet prochain. Pour preuve, le Festival Emmaüs Lescar-Pau laisse une place de choix aux artistes déjantés et à la jeunesse militante.
Toujours associées aux concerts, les conférences-débats s'ouvrent aux porteurs d'espoir pour une société alternative. Ici, on ne veut pas mettre tout le monde d’accord, mais provoquer le dialogue et le questionnement.

“Arazoa demokratikoa da eta ereduen arteko hautua”

Bizkaia, Araba eta Gipuzkoako aurrezki kutxen aldaketa 2011an hasi zen. Hastapenetik, eta garaian bakarrik denen kontra, ELA sindikatuak argi uzten zuen ez zela ados pausu berri honekin, zeren pribatizazioari bidea idekitzen zion.
Mikel Noval-ek, ELA Sindikatuko Gizarte Politika, Ingurumena eta Azterketa bulegoko arduradunak pribatizazio honen fase ezberdinei buruz zehaztasunak ekartzen dizkigu.

“Kutxabank doit rester au service de la population”

La transformation en banque des Caisses d’Epargne de Biscaye, d’Alava et de Guipuzcoa a débuté en 2011. Dès le début, à l'époque seul contre tous, le syndicat ELA s'est opposé à cette première étape ouvrant la voie à la privatisation. ELA pointait du doigt le risque majeur de voir l’épargne populaire détournée du renforcement de l’économie locale ainsi que la disparition d’un outil au service de l’intérêt général et de la souveraineté.
Amaia Muñoa, secrétaire générale adjointe du syndicat ELA, nous présente les enjeux liés à ce changement de statut des Caisses d’Epargne des trois provinces basques.

Lurzaindia un an plus tard

Le Groupement Foncier Agricole mutuel Lurra qui a permis pendant 30 ans d'installer ou conforter une vingtaine de paysans s'est transformé en 2013 en SCA Lurzaindia pour renforcer sa capacité d'action.
Lurzaindia défend depuis un an un nouveau déploiement foncier agricole au profit de jeunes exploitants dans la philosophie du syndicat ELB.

Agression contre les CCI

A l’heure où le parlement français s’apprête à voter deux lois de réorganisation territoriale, les Chambres de commerce et d’industrie se régionalisent à marche forcée, faisant peu de cas des compétences des CCI locales.
Une re-centralisation qui ne dit pas son nom.