“Vivre au pays” n’est pas que s’y loger, et on ne souhaite à personne de trouver un logement sans autre perspective que d’y rester cloîtré. Vivre, c’est aussi travailler, disposer des services essentiels, d’accès à la culture, aux sports et aux loisirs, à la nature, à des relations sociales diversifiées.
Dans ma chronique du mois dernier, je souhaitais aborder la problématique du PLH par son entrée démographique, afin de rappeler qu’à mes yeux les besoins en logements ne doivent pas être analysés par le prisme d’une immigration qui serait néfaste à ce pays. Au contraire, non seulement cette immigration peut être considérée comme consubstantielle de l’histoire de ce territoire de passage et d’échange, mais en outre il y existe déjà à l’heure actuelle assez de logements existants pour accueillir tout le monde, à condition que ces derniers soient utilisés de manière équilibrée. Mais je concluais en avertissant qu’il ne fallait pas pour autant tomber dans l’angélisme, cela demandant quelques explications, non exhaustives. (...)