Le peintre le plus célèbre du XXe siècle est un migrant mal vu en France

Il a vécu presque toute sa vie en France. Durant les premières années, il est surveillé par la police parce que suspect. Soupçonné d’être anarchiste, le mot islamiste n’existe pas encore.
Il habite à Paris, à Montmartre, un quartier misérable, de mauvaise réputation politique depuis la Commune, où vivent beaucoup d’autres migrants qu’espionnent les mouchards. Un rapport de police du 18 juin 1901, signale que notre homme est suspect parce qu’«il partage les idées de son compatriote [le Catalan] Pedro Mañach qui lui donne asile, en conséquence, il y a lieu de le considérer comme anarchiste», écrit le commissaire Rouquier. (...)

Les Espagnols n’en ont jamais assez (2/2)

Arnaldo Otegi reconnaît la douleur endurée par toutes les victimes d’ETA sans faire de distinction entre elles. La plupart des partis estiment cette avancée insuffisante, beaucoup exigent une demande de pardon. Ces débats ont lieu à la veille du vote du budget de l’État espagnol, épreuve délicate pour un gouvernement socialiste minoritaire.
La droite ne supporte pas cette dédiabolisation progressive d’EH Bildu qui lui donne un poids politique inédit. (...)

Les Espagnols n’en ont jamais assez (1/2)

Arnaldo Otegi reconnaît la douleur endurée par toutes les victimes d’ETA sans faire de distinction entre elles. La plupart des partis estiment cette avancée insuffisante, beaucoup exigent une demande de pardon. Ces débats ont lieu à la veille du vote du budget de l’État espagnol, épreuve délicate pour un gouvernement socialiste minoritaire.
La droite ne supporte pas cette dédiabolisation progressive d’EH Bildu qui lui donne un poids politique inédit. (...)

Grignotages à Madrid

En échange de son approbation du budget de l’État espagnol, le PNV obtient le transfert d’une compétence, la gestion du Revenu minimum vital.

Par le biais d’une loi à voter avant le 31 décembre, la Catalogne bénéficiera d’un quota de productions de contenus en langues co-officielles sur les plate-formes Netflix ou NBO. (...)

Le maire RN de Perpignan veut bloquer l’installation du collège-lycée catalan

La Bressola, équivalent de Seaska en Catalogne, voulait acheter le monastère Ste Claire à Perpinya. Louis Aliot, maire Rassemblement national de la ville, s’y oppose en faisant valoir son droit de préemption.
Le 23 octobre, 3000 Catalans défilent dans les rues de la cité pour exiger l’ouverture du futur collège-lycée d’enseignement catalan en immersion. (...)

Juan Gorriti de passage à Ziburu

La galerie Arte bideak présente jusqu'au 31 octobre des œuvres de l'artiste navarrais.
C'est l'homme du bois. Zurgintza, mahasturia, professions qu'il a exercées, n'ont pas de secret pour lui. Mais Juan Gorriti est bien davantage. Il est poète et enfant de son pays, des forêts et des montagnes qui l'entourent. (...)

Ne pas désarmer

L'Édito du mensuel Enbata - La guerre du logement en Iparralde bat son plein. Lurzaindia et le syndicat agricole ELB, comme tous ceux qui les confortent, ont gagné la première manche à la bataille d’Arbona. Nous fêterons Lurrama sur place le 24 octobre. Après Bayonne et Urrugne, Alda, infatigable poursuit sa campagne de dénonciation contre les meublés saisonniers de courte durée, cette fois-ci à Biarritz. Il est en passe d’obtenir gain de cause auprès de la CAPB. Un nouveau front s’ouvre à Baigorri avec la mise en vente d’une ferme à un prix exorbitant.
Le “la” est donné, les enjeux posés. Mais des forces contraires sont à l’oeuvre. (...)

Berlin vote pour la «communalisation» de 240.000 logements

Nous ne sommes pas seuls. A travers toute l’Europe, les populations font face à de graves difficultés pour se loger, liées aux inégalités et à la spéculation. Elles se soulèvent, s’organisent et cherchent des solutions. A contrario, les gouvernements en place, par leur passivité et leurs atermoiements, montrent leur vrai visage.
Coup de projecteur sur la bataille en cours à Berlin. (...)