Le grand chêne est tombé

La génération qui précéda de peu la mienne produisit au Pays Basque nord une série de personnages de haute taille physique et mentale : Ximun Duhour, Christian Laxague et Pierre Charritton à Hasparren, Michel Labéguerie à Cambo, Ximun Haran et Jakes Abeberry dans le BAB. Jakes Abeberry restait le dernier de ces grands chênes et seuls les ans ont eu raison de sa formidable résilience.
Sa chute n’est certes pas restée inaperçue, contrairement à ce qui se passe en général avec les personnes âgées, le plus souvent oubliées des jeunes générations : il était un monument incontournable de la cause basque, toujours en mouvement jusqu’au dernier moment. (...)

Le mouvement contre la réforme des retraites : une mobilisation sociale mais aussi écologique

Le mardi 31 janvier s’annonce d’ores et déjà comme un nouveau moment clef pour faire barrage à l’offensive du gouvernement contre le modèle social en vigueur depuis 1945. Une mobilisation d’ampleur se prépare à l’occasion de cette nouvelle grève inter-professionnelle contre la réforme des retraites.
Bizi appelle ses militant.e.s et sympathisant.e.s à y participer pleinement, pour défendre notre modèle de protection sociale et de solidarité, mais également pour ne pas laisser cette réforme aggraver les crises climatique et écologique. Rendez-vous à 10h00 ce mardi 31 janvier, à la Place Sainte Ursule à Bayonne. (...)

Logement : Alda rencontre l’évêché

Une représentation d'Alda, composée de son co-président ainsi que de 2 membres de sa commission logement, a rencontré le mercredi 25 janvier une délégation de l’évêché de Bayonne-Lescar-Oloron composée de l'évêque lui-même, de l’économe et du responsable immobilier du diocèse.
Alda avait demandé cette réunion suite à l’annonce de la vente de la Maison du Diocèse de Bayonne, important complexe immobilier situé en face de la Cité des Arts et non loin du quartier HLM Lahubiague, au promoteur privé Robert Alday. (...)

L’architecte d’une politique culturelle exemplaire

La dette que le Pays Basque d’aujourd’hui doit à Jakes Abeberry est sans doute colossale mais beaucoup omettent curieusement d’en souligner le fond de sauce, le liant, ce qui est par essence la cohérence de notre territoire, son identité et sa vigueur. Dans l’âpreté du discours politique, dans l’art de faire joute, de faire stratégie ou de ferrailler, la culture demeure trop souvent ce qui semble oublié.
Pourtant, Jakes a largement contribué à l’émergence de la création basque, accompagnant la mise en place d’outils sur tout le territoire ou érigeant à Biarritz son petit Guggenheim pour transformer l’identité de la ville, en faire un lieu triomphant de culture et de festival, avec son phare rayonnant bien au-delà. (...)

Urrun ikusten zakien

Jakes ez nuen pertsonalki ezagutu, baina eragin arras luze eta zabala izan duten pertsonetakoa izan da, talde ttiki batekin Enbata sortu zuenetik. Ipar Euskal Herriko euskaldun zaharberritu, ekintzaile edota mota anitzeko herri-eraikitzaileen ibilbideak modu ezberdinetan erraztu eta bultzatu dituzte Jakesen lanaren emaitzek.
Bere ekarpenak parrafo ttiki honetan ezin dira laburbildu, baina ezaugarri bakar bat atxiki behar banu, erranen nuke oso urrun ikusten bazakiela. Bere garaiko markoetatik kanpoko bilakaerak asmatzen jakin izan zituen 1960ko hamarkada hasieran, Frantziak bere azken koloniak galtzen zituelarik eta Europar Batasuna osatzen hasten zelarik. (...)

Un premier pas pour la reconnaissance institutionnelle

Le samedi 10 décembre, le président de la Communauté d’agglomération Pays Basque, Jean-René Etchegaray, a ouvert le Conseil communautaire par cet hommage à Jakes Abeberry.
"Nous ne pouvons, chers amis, ouvrir ce conseil communautaire sans rendre hommage à Jakes Abeberry. Jakes Abeberry qui vient de nous quitter mais dont l’esprit demeurera longtemps au Pays Basque et, je veux le croire, dans nos politiques. " (...)

Aux débuts de l’abertzalisme à Urrugne

Mixel Dhers - En vue des élections municipales de mars 1983, Danielle Albizu-Pilotte essaie de regrouper des abertzale pour monter une liste à Urrugne. La tâche étant difficile, elle organise une réunion un soir de novembre 1982, dans un bar du village, à laquelle elle invite Jakes Abeberry, qui vient la soutenir dans son projet.
Il sait trouver les arguments pour lever les doutes et convaincre la dizaine de personnes présentes de relever le défi... (...)

La substantifique moelle

Centré sur la politique basque, mais aussi ouvert au spectacle du monde qui l’entourait ! Jakes fut bel et bien cet homme-là, ce lecteur invétéré du quotidien Le Monde dont la découverte quotidienne s’imposait entre autres à lui, telle une large fenêtre ouverte hors limites du Pays Basque.
Partie du microcosme local jusqu’au paysage global, sa propension pour le politique au sens noble du terme, n’échappait à personne. (...)