On ne reviendra pas à la case départ

Sommes-nous à un moment particulier de l’histoire de la reconnaissance institutionnelle du Pays Basque ? Depuis le temps que la question est posée, depuis le temps que les acteurs du Pays Basque se mobilisent pour élaborer et proposer la formule la plus adaptée, à la fois, aux besoins de ce pays, au point de convergence de la diversité politique et à ce que la voie législative française pourrait permettre, on peut être persuadé que ce moment arrivera un jour ou l’autre et donc, pourquoi pas aujourd’hui?
Le préfet a pris son bâton de pèlerin pour convaincre les élus et au-delà, l’opinion générale. Nous, qui avons quelques kilomètres à notre compteur et qui avons connu, dans des domaines différents, plusieurs moments “historiques” où chaque fois les conditions semblaient être réunies comme jamais et qui se sont traduits par autant de rendez-vous manqués, avons le droit d’être prudents et le devoir d’être lucides et raisonnablement exigeants.

“Rien ne se crée sans les Hommes, rien ne dure sans les Institutions”

Si les Conseils des Elus et de Développement ou leurs successeurs souhaitent à l’avenir, continuer de peser sur les politiques publiques menées en Pays Basque, il leur faudra devenir légalement compétents pour définir ces politiques et disposer des moyens pour les réaliser. Toute organisation qui ne garantira pas cette exigence ne fera que maintenir l’illusion.
Le débat parlementaire qui se poursuit à la rentrée peut offrir des opportunités intéressantes pour enrichir le projet de loi (de réforme de l’organisation territoriale) d’un certain nombre d’articles susceptibles de faciliter le fonctionnement d’une intercommunalité à l’échelle du Pays Basque, respectueuse de ses originalités infra territoriales ou d’accélérer l’exercice de certaines compétences supplémentaires. Evitons de figer nos points de vue, pour des raisons partisanes ou personnelles avant de partager cet exercice d’analyse.

Mila ostoen ostokada

Uztailaren 23-an Frantziako legebiltzarrak lurralde antolakuntzaren lehen atala bozkatu du.
Eskualdeak heinean “ttipi” geldituko dira, egiazko Europa heineko erronketarik kanpo. Europako beste eskualde batzuek dituzten ahalmenik gabe, egiazko poderegunerik gabe.

Occasion unique

Certains abertzale pointent le risque que la proposition du préfet d'une communauté d'agglomération ou urbaine unique pour Iparralde ne soit une fin de non recevoir définitive à la revendication d'une collectivité territoriale spécifique.
Pourtant, l’Etat, confronté à son importante réforme (et souhaitable), semble avoir la volonté de la traduire en Pays Basque, dans une perspective d’ouverture qui fera évoluer la situation.

Seaskak azken urteetan 100-150 ikasle gehiago sartze bakotx

2013-2014 ikasturtea biziki gogorra izan da Seaskarendako. Hendaian hasi zenak Beskoitzen ukan zuen segida eta ondotik Hazparneko lurraldean barna hedatu ziren mehatsuak. Baina erasoen aitzinean beldurtu gabe, urte luzetan eraiki dugun ikastolen Etxea defendatzen jakin dugu, mobilizatuz eta elkartasunez, indartsuago jalgitzen gara gatazka horietatik. Aurten hastapen lasaiagoa espero genuen, baina dakizuen gisan ikasturte berri hau arranguraz beterik hasi dugu Ziburu aldean. Sartzea orokorki aipatuko dugu eta gero nahi baduzue itzuliko gira Ziburuko egoera aipatzerat.
Irail huntan 3 200 ikasleen heina gainditu dugu. Ikasle horiek euskaldun izan daitezen, baldintza egokietan lan egitea da gure xede bakarra. Horretarako ikastolak sortu eta handituko ditugu. Eta hori ahalbidetzeko, murgiltze ereduaren eta euskararen aldeko lege bat lortzeko lanean segitu beharko dugu ikasturte berrian ere.

Tartaro s’est étonné :

●●● pas tant que ça que, pour écarter EH Bildu dont c'était le tour cette année, le très UPN maire d'Iruñea ait confié le soin d'allumer le txupinazo à Enrique Martinez, président de la Croix rouge de Navarre. Après la bannière l'an passé, la croix cette année.
●●● et réjoui que le même Enrique Martinez ait ouvert les fêtes en lançant pour la première fois en euskara du haut du balcon de l'ayuntamiento “Iruneko seme alabak, gora San fermin!”. Ce n'est plus Martinez, c'est Martinbai.

Bateragunea

Arnaldo Otegi, Rafa Diez, Sonia Jacinto, Arkaitz Rodriguez et Miren Zabaleta, les cinq condamnés du procès Bateragunea, resteront en prison. Ainsi en a décidé le Tribunal constitutionnel espagnol en rejetant, le 22 juillet, l’appel interjeté par les avocats des condamnés.
Ils devront donc effectuer la totalité de la peine infligée par le tribunal suprême, 6 ans et demi pour les deux premiers, 6 ans pour les trois autres. Par ce rejet, le tribunal constitutionnel a également confirmé les 10 ans d’inéligibilité infligés à Otegi et Diez, 8 ans aux trois autres dirigeants de l’ex-Batasuna.

La collectivité, toujours !

L'Edito du Mensuel Enbata - Le 8 avril 2014, dans son discours de politique générale devant l’assemblée nationale, le nouveau premier ministre, Manuel Valls, déclenche le big bang territorial qui ébranlera pour des décennies l’armature politico-administrative de la France. Ceci ne figurait pas dans les 60 engagements du candidat Hollande. Avec une rapidité stupéfiante, peu conforme aux jeux politiques traditionnels, ce grand chambardement se met démocratiquement en place.
Face à cette conjoncture instable et innovante, resserrons nos forces. Pourquoi les abertzale, qui impactent comme jamais la société basque, pèseraient-ils moins aujourd’hui qu’en 1981? Nous portions alors, seuls, la revendication du département Pays Basque.

Elan de solidarité

Les immens es dégâts causés par les inondations hypothèquent la survie du Pays Basque intérieur.
Grands élus, présidents de communautés d'agglomération ou de communautés de communes sont invités à être chefs de file, au sein du Conseil des élus, dans la mise en place d'un fonds de développement permettant le redémarrage des entreprises touchées si durement.