AG de Batera, pour maintenir le cap fixé

L’amendement déposé par Mme Frédérique Espagnac à la veille de la manifestation du 1er juin, a provoqué stupeur et incompréhension auprès de la très grande majorité des partisans de la Collectivité Territoriale Pays Basque. C’est le moins que l’on puisse dire.
Nous devons réaffirmer notre attachement au projet Collectivité Territoriale Pays Basque, projet travaillé en commun et soutenu par un large consensus social et politique du territoire. Il ne fait aucun doute que nous finirons par être entendu. Toutes celles et tous ceux qui en sont convaincus seront à l’assemblé générale de BATERA le 13 juillet prochain à Espelette.

Recours si souvent brocardé

L'Edito du mensuel Enbata - Peu enclins à regarder vers l’Europe, les abertzale semblent peu à peu en attendre la résolution de leurs blocages.
En application du Traité de Lisbonne, c’est le suffrage universel des 500 millions d’européens qui désignera le chef de l’exécutif de l’Union qui sera responsable devant le parlement. (...) Le bulletin de vote abertzale changera donc de nature. Il élira toujours ses eurodéputés mais il aura surtout la vertu de concourir à la désignation du président de l’exécutif européen, quelle que soit la position des chefs d’Etat et gouvernements des 27.

Hitza hitz !

Ipar Euskal Herriaren instituzioaren geroa zein nolakoa izanen den? Galde honi erantzuteko ez dakit norbaitek erantzunik baduen.
Borroka honen bide parte bat baizik ez da egina izan, emeki-emeki jende desberdin asko hurbiltzen ari da, ez dezagun mobilizazio hau utz bertan behera...

La voie de la discorde ?

Cela fait une semaine maintenant que l’initiative concernant le "Pôle d’Aménagement et de Coopération du Pays Basque" apporte plus de questions que de réponses
La demande «Monsieur le Président, soyez audacieux, prenez au sérieux la demande de ce territoire et offrez-lui la réponse politique qui s’impose : une collectivité territoriale pour le Pays Basque, maintenant! », portée par la Coordination Territoriale, elle, de son côté, reste toujours sans réponse.

Collectivité territoriale : et maintenant ?

Une semaine après la manifestation du 1er juin qui a réuni 6 000 personnes autour de la revendication d'une collectivité territoriale pour le Pays Basque, voici un bilan de ces mois de réflexion, de recherche et de rédaction.
Jean-Pierre Massias, professeur des universités, spécialiste en droit public, a apporté son expertise en appui aux réflexions menées par le Conseil de développement et le Conseil des élus. Il a bien voulu tracer pour Enbata les perspectives qui s’ouvrent pour cette revendication, objet d’un consensus que nul n’aurait imaginé il y a peu.

Surtout ne rien lâcher

La question est récurrente: que peut –on attendre de la mobilisation du 1er juin? La réponse est simple, une démonstration de force qui met en évidence la volonté du Pays Basque d’obtenir une institution pérenne, une existence juridique.
Dans le courant de juin, la Coordination poursuivra son travail de sensibilisation auprès des présidents des groupes parlementaires, des partis politiques, des médias nationaux. Le Pays Basque doit par tous moyens faire irruption dans le débat parlementaire. L’affaire n’est pas aisée, mais nous ne lâcherons rien, nous avons l’impérieux devoir de continuer à porter l’espoir qui s’est levé.

Au lendemain du 1er juin

"Il en va de la responsabilité de chacun-e que la question reste au coeur de l'agenda politique."
"Quelles perspectives à moyen terme si la séquence actuelle devait ne pas déboucher? C'est la question à laquelle il faut se préparer. D'autres voies seront à explorer. Dans ce pays il existe des traditions et des expériences de luttes diverses et nombreuses: résistances en tout genre, mobilisations multiformes, création “d'armes de construction massives”..."

Un territoire en collectif

"Abertzale et non abertzale se sont rejoints sur ce que nous pouvons appeler “le minimum syndical” pour envisager ensemble une véritable structure de proximité"
"Alors, pourquoi ne pas imaginer qu’un certain nombre de listes et de militants candidats aux prochaines municipales, peu ou prou, proches du mouvement abertzale construisent un ensemble de points à minima en vue de conditionner leur participation au sein d’une éventuelle majorité dans un certain nombre de villes et villages."