Processus Bagira: lancement de la Transmission Historique

Le processus Bagira démarre sa séquence de Transmission Historique à partir du samedi 4 février jusqu’au 31 mars 2023, lors des deux mois qui précèdent l’anniversaire des 60 ans du premier Aberri Eguna du Pays Basque Nord.
Rendez-vous est donnée ce samedi 4 février à partir de 9h00 à la salle Sanoki à Itsasu. 24 personnalités représentatives de la grande diversité du Mouvement se succéderont, lors de cette matinée d’échanges, pour conter les grandes dates qui ont fait l’Histoire du Mouvement Abertzale et rappeler sa contribution à la construction du Pays Basque. (...)

Un premier pas pour la reconnaissance institutionnelle

Le samedi 10 décembre, le président de la Communauté d’agglomération Pays Basque, Jean-René Etchegaray, a ouvert le Conseil communautaire par cet hommage à Jakes Abeberry.
"Nous ne pouvons, chers amis, ouvrir ce conseil communautaire sans rendre hommage à Jakes Abeberry. Jakes Abeberry qui vient de nous quitter mais dont l’esprit demeurera longtemps au Pays Basque et, je veux le croire, dans nos politiques. " (...)

Le chemin parcouru

Le 23 Mars 1963, Enbata publie le premier éditorial signé de Jakes Abeberry. Un article aux allures de programme, qui taille aux forceps une route pour le mouvement abertzale.
À l’heure de la disparition de Jakes, survenue le 29 novembre 2022 et des hommages qui saluent le chemin parcouru, Enbata exhume ce propos visionnaire qui, au terme du voyage, offre à rebours le panorama saisissant d’une vie à l’aplomb de ses convictions. (...)

60 années de combat abertzale

Mon premier souvenir personnel et marquant de Jakes Abeberry est un soufflon pas piqué des vers qu’il m’a passé en 1987. Entrant dans le local d’Enbata, il avait surpris le militant de Patxa que j’étais en train de taper les textes de notre fanzine abertzalo-punkoïde sur la toute nouvelle machine à boule Olivetti achetée par l’hebdomadaire abertzale, en commun avec la revue littéraire Maiatz. Il n’y avait pas d’ordinateur à l’époque et cette machine à boule, qui devait coûter une fortune, permettait de justifier les textes sans avoir à les taper deux fois de suite, un miracle technologique pour nous. C’était Lucien Etxezahareta de Maiatz qui m’avait permis de l’utiliser, apparemment sans en parler avec Jakes.
Il y aura beaucoup d’autres soufflons en cette quarantaine d’années où nous nous sommes côtoyés, plus politiques ceux-là que le premier, sur la stratégie abertzale, le traité constitutionnel européen, le projet de société... (...)

Un rôle déterminant

Un exercice difficile que de résumer en quelques lignes ce que représentait Jakes Abeberry, lui qui a tellement incarné toute notre histoire récente portant une vision claire et chaleureuse d’un Pays Basque ouvert et tolérant !
Nos routes se sont croisées dans les années 70/80 quand le Petit Bayonne abritait nombre de réfus et que l’heure était au militantisme de tous les instants ! Assez gravement blessée par une grenade lacrymogène en 83, lors de la manif appelée après l’assassinat de Kattu, je me souviens de son soutien affectueux et bien évidemment de son frère Maurice qui fut mon avocat dans mon procès contre l’Etat. La suite ne fut qu’un compagnonnage constant dans tous les moments décisifs pour la reconnaissance du Pays Basque, dans laquelle son rôle a été des plus déterminants ! (...)

La danse du centre

Les équilibres politiques évoluent sur notre territoire.
À l’occasion du premier congrès d’EHBAI, il est temps de redéfinir la stratégie abertzale, notamment au sein de la Communauté d’agglomération Pays Basque. (...)

Energie fossile

L'Édito du mensuel Enbata - On peut bien critiquer le président du Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques sous toutes ses coutures politiques, c’est l’une des noblesses du débat d’idées et d’un fair-play qui ne risque pas d’entamer un cuir tanné par un bon demi-siècle de vie publique. Mais il faut aussi savoir saluer l’homme dans sa constance et sa détermination, sa véhémence et même sa témérité. Et reconnaître que Jean-Jacques Lasserre force l’admiration. A l’âge où n’importe quel conducteur de LGV aurait déjà fait valoir ses droits à une retraite bien méritée depuis plusieurs décennies, le Bidachot fait encore vrombir son moteur au mépris des virages dangereux et des dures lois de la réalité.
Pas plus tard que ce mercredi 28 septembre, notre ancien sénateur semblait vaguer sereinement sur le sentier tout tracé d’un entretien au journal Sud-Ouest, éludant les questions sur les difficultés d’accès au logement dans son département par des formules décontractées et confortables, sur coussins d’huile. (...)