25 mai, journée de mobilisation unitaire

CADE / ELB / ELB Gazte / Lurzaindia / Nahi Dugun Herria / Réseau OSTIA - Devenu emblématique, le dossier Marienia est un défi pour tout le Pays Basque nord dans la lutte contre l’artificialisation des terres agricoles. 2024, sera-t-elle l’année de l’abandon du projet destructeur de Bouygues sur ces terres nourricières ? Cela dépendra de notre capacité collective de mobilisation et d’organisation. Il est clair qu’il faudra une mobilisation puissante pour arrêter le projet de la multinationale.
Dans l’attente des décisions judiciaires sur la modification du PLU et le permis de construire, après l’emballement politico-médiatique ayant suivi la mobilisation tonitruante des paysan.nes et la chute malencontreuse du maire de Kanbo, les structures impliquées dans ce combat organisent une journée de mobilisation le samedi 25 mai à Kanbo sur le thème « Ensemble jusqu’à l’arrêt du projet d’artificialisation ». (...)

Qui sont les 3000 nouveaux arrivants annuels ?

Nous avons voulu en savoir plus sur ce phénomène. Denis Caniaux, urbaniste et directeur général de l’AUDAP (Agence d’urbanisme atlantique et Pyrénées) décrypte pour Enbata un mouvement structurel de populations qui a de lourdes conséquences sur l’aménagement, l’habitat, l’organisation, la culture de notre pays et l’avenir de sa langue. Y voir plus clair permettra d’ouvrir un débat public serein et sans tabou sur un sujet délicat, propice aux dérives. Et, espérons-le, de proposer des solutions efficaces dans de nombreux domaines.
La première partie de cette interview porte sur les origines géographiques, l’âge et les catégories socio-professionnelles des personnes entrant et sortant du Pays Basque. Seront ensuite abordées le mois prochain les causes possibles de ces mouvements migratoires, leur évolution dans le temps et selon les contextes. Enfin dans une approche prospective, Denis Caniaux traitera de l’effet des politiques publiques sur ces phénomènes qui engagent l’avenir d’Iparralde. (...)

Pas d’action à la hauteur sans formation !

Gaëlle Vincens - Pour passer à l’action au bon niveau et s’appuyer sur la richesse d’initiatives présentes en Iparralde, il nous faut continuellement monter en compétences pour agir. La formation est un enjeu majeur pour se saisir des leviers de passage à l’action et une première étape incontournable.
C’est aussi le premier conseil donné par les élu·es locaux pour engager et réussir la métamorphose écologique de sa collectivité : « la première clé de réussite d’une politique de transition environnementale est la formation et la sensibilisation de tous les acteurs : élus, agents publics ». (...)

Autonomie de la Guyane : un « moment historique » pour les autochtones

Le Congrès des élus a finalisé son projet d’autonomie en votant un pouvoir décisionnel pour la future Assemblée des peuples amérindiens. Le quotidien Le Monde du 16 avril sous la plume de Laurent Marot présente la revendication guyanaise et son contexte.
A n’en pas douter, tout cela fera écho aux lecteurs d’Iparralde où se posent les questions de notre évolution institutionnelle. (...)

Marienia, à la fin c’est qui qui va gagner ?

Hartzea Lopez Arana - Le préfet et des élus très rapidement montés au créneau, un parquet qui s’emballe, des médias qui reprennent l’info en mode sensationnel. Et un appel à rassemblement pour « l’ordre républicain et soutenir les élus victimes de violences ». La bousculade de Cambo aura au moins permis la résurgence locale d’un discours en adéquation avec la Macronie ambiante.
C’est le même refrain à chaque protestation populaire débordant le cadre : des démocrates empêchés de travailler parce qu’intimidés par des extrémistes. Condamnations à sens unique utilisées contre les gilets jaunes, les syndicats, les émeutiers, les écologistes. Ici, en Pays Basque, c’est également l’expression d’un jacobinisme rempart contre les revendications abertzale. Souvenez-vous, les ikastola nids de terroristes, oui au tourisme non au séparatisme, le problème ce sont les réfugiés d’ETA pas le GAL, etc. (...)

Autonomie de la Corse : pour la constitutionnaliste Wanda Mastor, «le plus dur reste à faire»

Le 11 mars en soirée, la deuxième rencontre du processus de Beauvau s’est déroulée à Paris entre le ministre de l'Intérieur et les élus corses et a permis d'aboutir à un accord autour d'une proposition d'écriture constitutionnelle. Wanda Mastor, constitutionnaliste, professeure agrégée de droit public à l’Université de Corse et proche de Gilles Simeoni, relève les éléments importants actés au travers de ce texte. Mais elle avertit : le chemin est encore long avant que la Corse n’obtienne un statut d’autonomie. Wanda Mastor répond ici aux questions de Corse Net infos.
De leur côté, une partie des souverainistes corses rassemblés autour du nouveau parti Nazione, marque son rejet de ce processus et refuse d’y participer. Très affaiblie depuis les dernières élections territoriales, cette formation semble faire ses choix selon une logique de relance politique. Core in Fronte, autre formation souverainiste, tout en étant critique, participe au processus d’accession à l’autonomie. (...)