Artxikoak hitz-gakoen arabera Euskara


« Le mouvement abertzale est un mouvement populaire, festif et revendicatif »

Le processus Bagira a pour ambition de refonder l’abertzalisme en Ipar Euskal Herri pour lui redonner un caractère de Mouvement, de le renforcer et de lui fournir les bases qui lui permettront de se projeter sur 60 années de plus en traversant les enjeux contemporains.

Iñaki Berhocoirigoin et Nerea Peponnet, militants engagés dans la dynamique, présentent pour Enbata la spécificité du mouvement abertzale et l’enjeu important de l’Aberri Eguna des 8 et 9 avril prochains qui sera célébré à Itsasu. (...)


La justice interdit l’usage du corse à l’assemblée territoriale de l’île

Le recours d’un préfet auprès du tribunal administratif débouche sur l’annulation de l’article 1er du nouveau règlement intérieur qui reconnaissait l’usage de la langue corse dans les débats de l’assemblée et la notion de peuple corse.

Contraires à la Constitution de la république une, indivisible et monolingue, bien sûr. (...)


Egunez egun…

28 janvier : Bizi ! et la CAPB plaident à Bidart en faveur d’une option végétarienne dans les menus des cantines correspondant aux préconisations des lois EGAlim et climat. Kanbo, Hazparne, Senpere, Ahetze, Ezpeleta, Itsasu et Maule ne respectent pas le principe d’un menu végétarien hebdomadaire. 28 janvier : la CAPB annonce la signature d’une charte avec les promoteurs et bailleurs pour contenir les prix des logements destinés à la classe moyenne. (...) 2 février : le parquet de Bayonne requiert 800 € d’amende dont 150 avec sursis contre dix militants abertzale, pour avoir bloqué l’autoroute A 63 le 23 juillet dernier, en faveur de la libération de deux presos. Sentence le 9 mars. (...)

25 février : une trentaine de membres de Xuti gazte manifestent entre Hendaia et Irun en faveur de l’ouverture de la frontière, « gazteok harrera herria erakitzen segituko dugu ». (...)


Joanes Goyhenetche, gizon engaiatua

Battitta Boloquy - Joanes Goyhenetche, Ezterenzubi Intzaian duela 87 urte sortu zen. Laborantza ingeniari ikasketak Angers-en egin ondoan, Lekorne Garroan kokatua zen laborantza moldakuntza zentroa kudeatu zuen. Hazparneko laborantza eskolan ere kurtsoak eman zituen garaian. Ondotik Etxarriko AFMR (Association pour la Formation en Milieu Rural) zentroan sartu zen eta erretreta hartu arte...

Bizi politikoan, gazterik engaiatu zen. Enbata mugimenduan parte hartu zuen eta bere bizi guzian abertzale sailean inplikatu zen. Departamenduaren aldeko borroketan ere hor zen. 1997ko diputatu hauteskundeetan bere burua laugarren bozka eremuan aurkeztu zuen Michel Bergouignanekin, Abertzaleen Batasunaren izenean. (...)


Processus Bagira: lancement de la Transmission Historique

Le processus Bagira démarre sa séquence de Transmission Historique à partir du samedi 4 février jusqu’au 31 mars 2023, lors des deux mois qui précèdent l’anniversaire des 60 ans du premier Aberri Eguna du Pays Basque Nord.

Rendez-vous est donnée ce samedi 4 février à partir de 9h00 à la salle Sanoki à Itsasu. 24 personnalités représentatives de la grande diversité du Mouvement se succéderont, lors de cette matinée d’échanges, pour conter les grandes dates qui ont fait l’Histoire du Mouvement Abertzale et rappeler sa contribution à la construction du Pays Basque. (...)


L’architecte d’une politique culturelle exemplaire

La dette que le Pays Basque d’aujourd’hui doit à Jakes Abeberry est sans doute colossale mais beaucoup omettent curieusement d’en souligner le fond de sauce, le liant, ce qui est par essence la cohérence de notre territoire, son identité et sa vigueur. Dans l’âpreté du discours politique, dans l’art de faire joute, de faire stratégie ou de ferrailler, la culture demeure trop souvent ce qui semble oublié.

Pourtant, Jakes a largement contribué à l’émergence de la création basque, accompagnant la mise en place d’outils sur tout le territoire ou érigeant à Biarritz son petit Guggenheim pour transformer l’identité de la ville, en faire un lieu triomphant de culture et de festival, avec son phare rayonnant bien au-delà. (...)


Pourquoi trois langues disparaissent chaque mois

Michel Feltin-Palas - Le déclin de certains idiomes s'explique en partie par les migrations vers les villes, mais surtout par la colonisation et les décisions politiques.

En 2015, il ne restait que 9 locuteurs du tosu, une langue tibéto-birmane de Chine. Nul besoin d'être un expert pour le deviner : cette langue aura donc bientôt disparu et, avec elle une culture et une civilisation. Elle n'est, hélas, pas la seule. Selon l'Unesco, 50 % au moins des quelque 6 000 à 7 000 idiomes reportés dans le monde attendu de s'éteindre au cours du XXIe siècle, au rythme effrayant de trois à quatre chaque mois en moyenne. Ou, contrairement aux idées reçues, ce mouvement ne s'explique pas seulement par les migrations des populations rurales vers les villes. Et pas du tout par les supposées « qualités linguistiques » des « grandes langues internationales ». Les causes de ce déclin sont aujourd'hui connues et tiennent pour la plupart à l'action de l'homme. Voici les principales. (...)


Sur les pas de Jakes par Ramuntxo Garbisu

En 2012, Ramuntxo Garbisu réalise un film sur la trajectoire politique et culturelle de Jakes Abeberry.

De nombreuses images d’archives parfois très peu connues et les interviews de plusieurs témoins remettent en situation le parcours du leader abertzale, avec les interventions de Zigor, Julen Madariaga, Didier Borotra, Peio Etcheverry-Ainchart, Thierry Malandain, Christiane Etchalus et Koldo Zabala. Le film s’achève en un bel élan sur les images d’un peuple en marche et dansant, alors que Mikel Laboa déroule son Baga biga higa. (...)


« La découverte de la main d’Irulegi ouvre sur des recherches à venir »

Michel Duvert - Ce que l’on peut en savoir actuellement dépend surtout de plusieurs grandes disciplines : l’archéologie (étude du milieu et des restes matériels), l’anthropologie qui englobe l’étude des fossiles humains dont le Type pyrénéen occidental ou TPO décrit par Aranzadi, ainsi que la biologie, en particulier la sérologie (l’étude des groupes sanguins) et la paléontologie moléculaire (études à partir de l’ADN actuel et passé).

Cependant dans ces études, l’euskara n’est qu’un simple avertisseur et non datable. Avec Barandiaran et d’autres, on peut actuellement dire que le TPO, Type pyrénéen occidental, constitue le fond du peuplement basque ; il est en place à la fin des temps néolithiques ; on le repère grâce à un mécanisme évolutif bien identifié au niveau de son crâne. Le TPO n’est pas limité aux sept provinces actuelles, on le retrouve dans la chaîne pyrénéenne et son piémont où l’on rencontre des toponymes compris par l’euskara. (...)