LGV et arrêté d’utilité public

Les associations opposées au grand projet ferroviaire (GPSO) avaient écrit à François Hollande, pour attirer son attention sur l’inutilité du prolongement des lignes LGV vers Toulouse et Dax. Elles y reprenaient les prévisions de trafic, les réticences de la Cour des comptes qui pointait l’extraordinaire coût de ces voies et le déficit de la SNCF (46 milliards).
La réponse de l’Elysée est arrivée sous la forme d’une fin de non-recevoir. L’arrêté d’utilité public sera bien pris dans les prochains mois. Tout ça pour inciter les collectivités territoriales à cracher au bassinet pour le financement du tronçon Tours-Bordeaux.

Partikularrez gain, Herriko Etxeak ere Euskal Monetaren sarean

Hendaiako Herriko kontseiluak, urtarrilaren 19an, Euskal Monetari kidetzeko erabakia hartu du. Bozka horrekin urrats berri bat eman du Euskoak Ipar Euskal Herrian, duela hiru urte hasitako abenturan. Aho batez, herriko kontseiluko gehiengoak zein gutxiengoak bat egin du euskoak bereak egiten dituen baloreekin.
Euskoa, Ipar Euskal Herriko ehundaka elkarte eta empresen arteko salerosketak errazten dituen sare bat da, eta ondorioz, ekonomia eta lana bertokiratzen ditu, euskararen presentzia eta erabilpena sustatuz. Hendaiako Herriko Etxeak egin bezala, urte hastapen honen parada balia Eusko-ari kidetzeko... edo kidetza arraberritzeko.

Alternatiba : du Pays Basque au global et vice-versa

Txetx Etcheveverry co-fondateur de Bizi! et du mouvement Alternatiba a participé depuis trois ans à la dynamique Alternatiba qui a largement contribué aux mobilisations populaires sur l’urgence climatique et la justice sociale durant toute la COP 21, malgré l’état d’urgence.
Après six semaines de travail intense à Paris, avant et pendant le sommet Onusien sur le climat, de retour au Pays Basque, Txetx répond aux questions d’Alda! sur cette dynamique climat issue d'Iparralde, sa répercussion importante bien au-delà du Pays Basque, et ses liens avec les dynamiques propres à Euskal Herria.

Retour sur la Cop21

L'accord Cop 21 signé au Bourget par les 194 pays participants laisse une impression plus que mitigée. Certains n'y voient que poudre aux yeux et hypocrisie, d'autres le début d'une prise de conscience de la gravité du réchauffement climatique.
Tout reste à faire et pourtant rien ne sera comme avant.

L’autre état d’urgence

En Syrie, un million d’habitants se sont déplacés dans leur propre pays pour fuir la sécheresse, entraînant, en partie, déstabilisation et début du conflit. En Afrique subsaharienne, 80% de l’eau du lac Tchad s’étant évaporée, des milliers de pêcheurs et de paysans se sont déplacés et Bokho Haram n’a cessé de mener des attentats meurtriers, sans parler des habitants du Bangladesh et d’autres peuples d’Asie condamnés à émigrer devant la montée des eaux. Si ces réfugiés climatiques ne trouvent pas de pays d’accueil, c’est la guerre !
Les climato sceptiques refusent la réalité du dérèglement climatique et s’obstinent dans la fuite en avant. Ils marchent à l’aveugle, au nom de leurs intérêts particuliers dans les énergies fossiles entraînant la planète entière vers une catastrophe environnementale.

20 000 personnes décrètent l’état d’urgence climatique !

Plus de 20 000 personnes se sont rassemblées ce samedi 12 décembre autour du Champ-de-Mars pour dénoncer l’échec de la COP21 à empêcher le franchissement du seuil des 2 degrés de réchauffement, et pour déclarer l’état d’urgence climatique. Les barrages de police en ont retenues plusieurs milliers à l’extérieur du Champ-de-Mars.
Des chaînes humaines ont commencé à se mettre en place dès 14h00. Elles sont parties de la Tour Eiffel, symbole de la révolution industrielle et de la COP21, ont traversé le Champ-de-Mars pour rejoindre le mur de la Paix. Elles symbolisaient ainsi un appel à l’humanité à quitter le modèle productiviste qui dérègle le climat, à exiger la justice climatique pour construire une paix durable et une société soutenable.

COP21 : Climat, la mère de toutes les batailles

Jon Palais, militant de Bizi!, d’Alternatiba et d’Action Non-Violente COP21, est très impliqué dans la dynamique Alternatiba depuis 2013.
Alda! fait un point avec Jon (déjà à Paris avant et aussi pendant la COP21) sur l’importance de la mobilisation citoyenne malgré l’état d’urgence. Plus que jamais, il nous faut rester “Debout et déterminés pour le climat”.

Une COP pour rien ?

21ème conférence des parties à la Convention cadre des Nations Unies, la COP 21 de Paris tiendra-t-elle tous les espoirs qu’elle a pu susciter ? Les différentes réunions qui ont précédé la conférence finale pouvaient déjà légitimement suggérer le contraire et cela malgré les affirmations du gouvernement français.
Le 13 novembre, la capitale a connu de sanglants attentats faisant 130 morts et plusieurs centaines de blessés dans une seule soirée. Si on ne peut contester des décisions qui tendent à protéger l’ensemble de la population dans ces moments difficiles, on peut quand même s’étonner que les parisiens soient appelés à continuer à se rendre de manière quasi ostentatoire dans tous les lieux publics, dans les grands magasins, ou encore au marché de Noël. Il est donc surprenant que seules les manifestations citoyennes liées à la COP 21 soient, du moins à ce jour, interdites.

L’urgence est climatique

Le WE précédant le début de la COP21 a connu de nombreuses mobilisations au Pays Basque et dans le reste de l'Hexagone, malgré les interdictions liées à l'Etat d'urgence. Toutes ces mobilisations ont souligné que l'urgence est climatique.
300 personnes on participé à la mobilisation à Bayonne à l'appel de différents partis et associations dès le samedi 28 novembre. A Paris, ce dimanche 29 novembre à midi, plus de 10 000 personnes ont rejoint la chaîne humaine sur le parcours même de la marche pour le climat interdite. Les initiateurs de cette chaîne humaine, heureux de son succès, appellent au maintien de l'ensemble des temps de mobilisation prévus tout le long de la COP21.