Une force collective
Depuis quelques semaines le Pays Basque pleure Mixel et beaucoup de militant.es sont orphelins. Au sein de la plateforme Batera où j’ai particulièrement eu la chance de le côtoyer régulièrement, il incarnait cette force collective, la stratégie d’accumulation des forces sans jamais faire de concession sur le fond.
L’existence même de cette plateforme constituée autour de quatre revendications doit beaucoup aux réflexions de Mixel. Allier le secteur d’euskalgintza et la revendication de la co-officialité de l’euskara, le secteur paysan et sa demande d’une Chambre d’Agriculture, les universitaires qui portaient le projet d’Université de plein exercice et tout le secteur institutionnel qui revendiquait la création d’un Département Pays Basque s’est révélé être un choix déterminant. (…)