Travailler plus pour produire plus, un contre-sens écologique

Le rapport de synthèse du Giec, publié au plus fort de la crise sociale provoquée par la réforme des retraites, jette un contraste accablant sur cette mesure aux antipodes de l’urgence sociale et écologique.
La réforme des retraites va à rebours des mesures à prendre pour engager les changements structurels profonds indispensables pour limiter le choc climatique. Travailler deux ans de plus, pour produire plus et pousser encore plus à la consommation ? (...)

Le cynisme d’une taxe locale détournée pour un projet national

Les communes situées à moins d’une heure de la nouvelle LGV devront financer un projet rejeté localement et souhaité par l’État.
Et si on en revient à l’appel d’Irun, qui demande la modernisation des voies existantes, les trois maires signataires argumentent sur le fait que cette solution est « moins onéreuse, plus sobre, plus rapide à réaliser et plus respectueuse des territoires et des écosystèmes ». (...)

La mère, le père, et l’esprit de famille

En attendant un Schéma de cohérence territorial à l’échelle du Pays Basque nord, les différents Plans locaux d’urbanisme peuvent exercer un effet désastreux pendant encore plusieurs années.
C’est aujourd’hui sur l’esprit d’une politique urbanistique raisonnée que devraient se baser les politiques publiques. (...)

Petite leçon de combines en démocratie

Les communautés locales ont accepté de financer la LGV sur la base d’une somme maximum déterminée en euros mais un contrat les engage en réalité à financer un montant proportionnel qui promet de s’envoler.
L’Europe n’a pas encore accepté sa part. Et si elle le refuse, ou accepte un montant moindre que ces généreux 20% “les contributions de l’ensemble des financeurs seraient ajustées à due concurrence” selon les termes du contrat. (...)

Vivre de manière responsable et solidaire

La défense du plateau agricole de Marienia est emblématique de la nécessaire implication de tous pour que le Pays Basque permette à ses habitants de vivre de manière responsable et solidaire. Cette complémentarité, elle est visible depuis le début du combat qui réunit une association représentante la sauvegarde des terres agricoles (Lurzaindia), les habitants de Cambo (et l'association Nahi Dugun Herria) et une association environnementale (le CADE).
On ne peut pas traiter le problème du logement avec cette réponse unique : il faudrait construire du neuf en étalement urbain. Car cela empiète sur nos terres, cela met en péril l'agriculture paysanne de proximité dont nous avons tant besoin, cela crée des habitants qui resteront dépendants de leur voiture. (...)

Faut-il brûler Zan Pantzar ?

Voilà cinq siècles que Zan Pantzar n’échappe pas à sa sentence.
Mais depuis les temps où les bûchers étaient une réalité du quotidien, à notre époque où cette violence nous échappe, il serait bon de questionner le rite du carnaval pour lui redonner sens, en substituant par exemple la violence du pouvoir à celle de l’Eglise. (...)

La stratégie du choc

Le nouveau départ du projet de LGV se fait à grande vitesse.
Si la Communauté Pays Basque a pris le temps de le rejeter sur le fond, cette précipitation rappelle des tactiques brutales qui outrepassent les valeurs économiques au profits d'intérêts partisans ou économiques. (...)

A propos du Centre européen de fret de Mouguerre

Le projet d’une autoroute ferroviaire à Mouguerre, sous couvert de mesure en faveur du climat, promet plutôt d’artificialiser neuf hectares de zone humide alors que des solutions plus simples et moins coûteuses sont à portée.
Combien tout ceci va coûter en aménagement à la CAPB ; comment préserver les zones humides comme acté par les élus de la CAPB lors du vote du Plan Climat ; comment les riverains seront-ils protégés des futures inondations ; pourquoi ne pas faire rouler le train jusqu’à Hendaye où existe une zone de fret importante et sous-utilisée ; pourquoi les camions ne restent-ils pas sur des bateaux jusqu’à Bilbao plutôt que de débarquer à Cherbourg ? (...)