Les Bleus et les Rouges
Chacun(e) le sait, la pastorale basque, principalement souletine jusqu’ici, représente la lutte éternelle du Bien et du Mal. Notions judéo-chrétiennes diront certain(e)s. Etant catholique, elles ne me gênent pas du tout. Mais si ce n’est qu’une question de vocabulaire, ça peut s’arranger.
Spinoza distinguait les sentiments positifs et les sentiments négatifs. Freud parle d’Eros et de Thanatos, signifiant par là le conflit permanent des forces d’Amour et des forces de Mort en chacun(e) d’entre nous. Quelle que soit la terminologie employée, comment ne pas voir qu’il y a sur terre des couples de courants dominants qui s’affrontent, soit ouvertement, soit de façon plus sourde et dissimulée : capitalisme et socialisme, productivisme et science écologique, colonialisme et libération nationale, tyrannie (fasciste ou autre) et démocratie, racisme et universalisme, machisme et féminisme… et la liste n’est sans doute pas close... (…)