Deux questions au gouvernement sur la censure du Conseil Constitutionnel concernant l’enseignement en immersion

Le 25 mai à l’assemblée nationale, deux députés se sont levés pour interroger le gouvernement. Sylvia Pinel, députée du Lot-et-Garonne et appartenant au même groupe parlementaire que Paul Molac, Libertés et territoires, a interrogé le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer : « Comment comptez-vous sécuriser juridiquement les écoles immersives »?
La réponse du ministre a été particulièrement vague. Il s’est contenté d’une déclaration d’amour à l’égard des langues régionales, de Diwan et de Seaska, dépourvue de tout engagement juridique précis. Un bel exemple de tartufferie de la part de quelqu’un qui pour l’instant, ne cède rien, qui a manœuvré depuis son ministère pour susciter le recours au Conseil Constitutionnel et a, par ses réseaux, certainement pesé de tout son poids sur les juges. (...)

Les observateurs étrangers tombent des nues lorsqu’ils découvrent la composition du Conseil constitutionnel

Deux juristes, Lauréline Fontaine et Alain Supiot, ont expliqué dans une tribune publiée par le quotidien Le Monde du 14 juin 2017, le « mélange des genres » et « les vices juridiques » qui caractérisent le fonctionnement du Conseil constitutionnel, cimetière des éléphants pour le personnel politique français. Ils appellent de leurs vœux à doter cette institution d’un « statut juridictionnel à la hauteur de ses missions ».
Rappelons que l’ONG les Amis de la terre a mené une enquête sur l’influence des lobbies dans un rapport intitulé « Des sages sous influence ». Elle y explique que les groupes de pression envoient au Conseil constitutionnel des « contributions extérieures » appelées dans le jargon maison « portes étroites », élaborées par des batteries de juristes d’entreprises dont les intérêts sont en jeu. (...)

Caroline Lugat déboulonne Napoléon

Loin de l’histoire officielle, son livre nous révèle un Pays Basque privé des moyens de se défendre efficacement et qui subit beaucoup.
Euskal Herria sort éreinté de cette période. Bien que dépourvu de conscience nationale, il s’efforce de résister. Notre manière de marquer le bicentaire de la mort de l’Empereur des français. (...)

Aux Antilles aussi, Napoléon persona non grata

La commémoration du bicentenaire de la mort de l’Empereur le 5 mai, fait des vagues aux Antilles. En février 1794, la Convention vote un décret qui affranchit tous les esclaves et en fait des citoyens français. La Constitution de 1795 met fin au régime colonial, la Guadeloupe, la Guyane et Saint-Domingue deviennent des départements français soumis aux mêmes lois que la métropole.
Mais Bonaparte, peu après son coup d’État du 18 brumaire, rétablit ce régime colonial et ses lois spécifiques, avec l’article 91 de la nouvelle Constitution de 1799. Pire, la loi du 20 mai 1802 proclame que “l’esclavage sera maintenu conformément aux lois et règlements antérieurs à 1789”. (...)

Dans la vallée du Baztan, une campagne contre les résidences secondaires

Sur les 4472 logements existants dans la vallée du Baztan en Navarre, 1603 sont vides ou sont des résidences secondaires. Une partie de la population et en particulier les jeunes, ont du mal à se loger. Les logements disponibles se trouvent dans des édifices traditionnels de grande dimension, en mauvais état et nécessitant d’importants travaux. D’autre part, les propriétaires préfèrent, soit vendre ces biens à des clients fortunés désireux d’acquérir une résidence secondaire, soit les louer aux touristes pendant la saison.
Pour le maire de la vallée Joseba Otondo (EH Bildu), il convient d’abord “d’utiliser le parc existant pour loger la population qui en a besoin et ensuite, en complément, construire de nouveaux logements, s’il y a lieu”. La municipalité vient de diffuser un dépliant pour sensibiliser les propriétaires, les dissuader de vendre leurs etxe pour des résidences secondaires et à des prix exorbitants. (...)

Le gouvernement espagnol refuse de réouvrir le dossier de Mikel Zabalza, mort sous la torture

Un enregistrement audio récemment rendu public accable la Guardia civil, mais le ministre de l’Intérieur n’en a cure.
Le gouvernement espagnol poursuit la construction à Gasteiz du Mémorial de victimes du terrorisme… uniquement d’ETA, dans le but de « défendre les valeurs démocratiques et morales, la liberté et les droits de l’homme ». (...)