Nicola Sturgeon et Theresa May dans le même bateau

En deux numéros d'Enbata, la situation des deux pays du Royaume-Uni qui ont très majoritairement rejeté le Brexit lors du référendum du 23 juin 2016 (l'Irlande du Nord et l'Ecosse) a été présentée.
Dans sa chronique précédente, j'analysais les conséquences des élections autonomiques du 2 mars en Ulster où, pour la première fois de l'histoire, les unionistes perdaient la majorité. Ce moi-ci je reviens sur les relations tendues entre Edinbourg et Londres. (...)

L’Irlande du Nord après Martin McGuinness

Les élections anticipées pour le renouvellement du parlement de Stormont ont eu lieu le 2 mars dernier en Irlande du Nord. C'est un panorama politique fortement modifié qui est ressorti du scrutin: forte poussée des républicains du Sinn Fein et recul des unionistes.Si les Unionistes ne sont plus majoritaires, cela ne veut pas non plus dire que les nationalistes le soient devenus. Toute nouvelle majorité devra nécessairement être intercommunautaire et, avec leurs huit députés, les centristes d’Alliance risquent fort d’être appelés à jouer un rôle important.
Voici l'analyse l'incidence du vote du Brexit sur le scrutin et les difficultés qui attendent la formation d'un gouvernement de coalition dans les termes des accords du Vendredi Saint.

Maintenant ou jamais ?

Divisée depuis l’occupation du nord de l’île par la Turquie en 1974, Chypre est aujourd’hui à la croisée des chemins. Toutes les conditions semblent réunies pour rendre la réunification possible, si la République de Chypre, contrôlée par les Chypriotes grecs, et la République Turque de Chypre Nord (RTCN) se montrent capables de saisir cette opportunité.
Il n’y en aura peut-être pas d’autre.

Eskozia burujabe

L'un des arguments déterminants des opposants à l'indépendance écossaise lors du référendum du 18 septembre 2014 était l'exclusion de l'Ecosse de l'Union européenne en cas de victoire du oui. Ironiquement, c'est le brexit voté majoritairement par les Anglais qui acte cette exclusion.
Alors un second référendum? Pas si sûr, ...

Franchir l’Euphrate

Dans sa chronique du mois dernier, j'indiquais que les Kurdes pouvaient craindre le pire des purges organisées par le président turc Tayyip Erdogan à la suite de la tentative de coup d’Etat du 15 juillet.
Comme on pourra le voir dans cette deuxième partie de chronique, ces craintes étaient fondées.

Erdogan, Gülen et les Kurdes

Depuis la tentative de coup d’Etat menée par une partie de l’armée le 15 juillet, le président turc Recep Tayyip Erdogan se livre à une purge d’une ampleur à peine croyable. Plus de 100 généraux, 32 amiraux et 1.500 officiers ont été démis de leurs fonctions ; par ailleurs, 60.000 fonctionnaires ont été renvoyés, près de 3.000 juges et procureurs suspendus, 100 médias fermés.
Dans ce contexte répressif, quel sera le devenir du peuple kurde.

Ecosse, l’option indépendantiste

Dans sa longue marche vers l’indépendance, l'Ecosse, en votant contre le Brexit se trouve piégée par la majorité anglaise.
Exclue de l’Europe elle peut du même coup rebondir, plus unie, pour un nouveau referendum, obligeant l’europe à mieux l’entendre.