Ne pas manquer le train

Titto BETBEDER - Concernant la langue basque, la voix du territoire n’est pas portée ni assumée. Pour la simple raison qu’elle n’est ni portable ni « assumable ». L’euskara est la langue du Pays Basque. Ce n’est pas la seule, mais par contre c’est le seul endroit où elle se vit. En ce sens l’euskara est une langue territoriale et il paraît évident que c’est au territoire d’avoir la responsabilité et préoccupation première de sa continuité.
La gare de Bayonne fut, il y a un temps pas si lointain, un des symboles des blocages absurdes entourant la question de la normalisation linguistique. Nous avons manqué un train avec le contrat territorial l’an passé, il serait inconcevable d’en manquer un autre sur le projet d’EPCI.

Borroka molde ezberdinak, berdintasunaren alde

Stéphanie Carré PAF "Pour une Alternative Féministe" elkarteko militanteak aurkezten digu alternatiba feministaren alde daramaten lan ildo eta egiteko molde berria.
Aurten ere PAF elkarteak gogoeta eta formakuntza parada ezin hobea eskaintzen digu martxoaren 31tik apirilaren 2ra iraganen den «Emazteak irudiaren prismatik» gai nagusia ukanen duen Unibertsitate Popularraren bidez.

Euskaltzale faltsuak

en Enbata Hilabetekariko Sar Hitza - Ez du balio prentsaurrekoetan, hauteskunde kanpainetan, manifestazioetan edo ekitaldi politikoetan agertzea euskararen alde, gero, bere herriko bestetan frantses hutsez mintzatu behar bada.
Euskararen ofizialtasuna aldarrikatzea politikoki zuzena bihurtu da, gehienak horren alde daude, itxura guztien arabera. Erraza da Frantziari eskatzea, badakigunean ez digula emanen; ez da aski Frantzia gaiztoa dela salatzea, hori egiteak bakarrik ez dituelako ezabatzen gutariko bakoitzaren ardurak. Euskarari guhaurrek eman behar diogu balioa, zor zaion lekua eginez.

Unique mieux que multiple

L'Edito du mensuel Enbata - Désormais, une opposition à l’EPCI unique prend forme. Après le rejet, elle tend à s’organiser, à élaborer une contre proposition dont elle doit convaincre de sa pertinence. Mais, où est la cohérence de ceux qui s’opposent à l’EPCI unique pour sa complexité de gestion alors qu’ils proposent une strate supplémentaire au fameux mille-feuilles tant brocardé?
Et, s'il est vrai que l’EPCI unique n’est pas encore élu au suffrage universel, il s’y rattache cependant par la désignation de ses membres sur le bulletin de vote des municipales. Alors que les délégués à la fédération de nos opposants sont désignés entre élus des interco. On voit bien comment se dilue ainsi la légitimité démocratique.

Derniers remous

Le contenu de la luxueuse plaquette diffusée par les quatre maires, vice-présidents de l’Acba, dont l’objectif est de couler le projet d’EPCI unique pour Iparralde ainsi que la position du Medef Pays Basque qui, soudain, monte au créneau sont étonnants.
Tout ceci n’est qu’habillage et babillage.

Le lehendakari c’est le peuple

En recouvrant la liberté, Arnaldo Otegi retrouve naturellement sa place de leader de la gauche abertzale.
Il sort même renforcé dans sa stature politique par cette longue captivité et il a toute latitude pour remettre son parti en ordre de marche et en bouleverser la culture selon un nouveau schéma stratégique.

Identité ou identitaire ?

Donner au Pays Basque une institution qui lui soit propre est une nécessité légitime, conforme à son identité et à sa réalité territoriale. Notre identité demeure plus que jamais le socle qui nous unit, nous rassemble à un moment où nos sociétés semblent tant en manquer. Cette identité a été et demeure un élément de dynamisme et de développement territorial sans équivalent ailleurs.
Ces mots sous ma plume ne vont pas étonner les lecteurs avertis d’Enbata qui me lisent depuis un certain temps déjà. Pourtant l’honnêteté intellectuelle aurait dû me conduire à les mettre entre guillemets, car je ne suis pas l’auteure de ces lignes qui sont la profession de foi des opposants(1) au projet d’un EPCI unique en Pays Basque !

Aux frères de la Côte

L’avenir est clairement à la complémentarité de la Côte basque et du Pays Basque intérieur, à leur coopération, à leur solidarité, et non au chacun pour soi, à l’isolement égoïste et stérile.
Une cité hors-sol n’a pas d’avenir. Pensez-y, chers édiles des cités balnéaires, osez regarder au-delà du court terme. Gardez-vous de mépriser les bouseux du terroir, n’insultez pas l’avenir, ne dites pas “fontaine, je ne boirai pas de ton eau”, déjà elle étanche votre soif et arrose vos douches : vous ne pourrez pas vous passer de nos sources !