La LGV Bordeaux-Espagne n’est pas une exigence européenne

Pierre Recarte, vice-président du CADE - Le 27 mars dernier dans un article intitulé « 2017, tournant pour le ferroviaire en Nouvelle-Aquitaine ? » paru dans la Tribune de Bordeaux, Renaud Lagrave, vice-président de la Région Nouvelle-Aquitaine en charge des infrastructures et des transports, déclarait : « Quant à la question de la LGV au sud de Bordeaux, elle reste d'actualité. Je précise que ce n'est pas une demande de la Région mais de la Commission européenne. »
Pour que cette demande ne soit pas considérée comme un caprice onéreux, les élus se réfugient derrière l’Europe, laissant entendre que celle-ci imposerait la construction d’une ligne à grande vitesse pour rejoindre l’Espagne...

Commerce et contraintes

La multiplication des grands ensembles commerciaux dans notre bassin de vie pose question. Jusqu'où ira-t-on dans l'extension des galeries existantes ou l'implantation de nouveaux ensembles, avec comme corollaire une concentration accrue de la distribution dans les mains de quelques enseignes monopolistiques?
Je m'interroge sur les effets de cette tendance lourde sur le petit commerce de détail.

L’engrenage identitaire

Le Monde diplomatique publie un numéro de son supplément Manière de voir, intitulé «L’engrenage identitaire, ethnicité, minorités, diversité». Le titre et la couverture faisaient craindre le pire: un énième brulot contre le communautarisme. Mais il n’en est rien.
Avec les questions posées par l’immigration, l’affaiblissement des Etats et des religions européennes traditionnelles, enfin l’émergence des combats pour la différence sexuelle, le débat public sur ces questions a pris une nouvelle vigueur sur notre continent.

Macron a-t-il raison?

Au début de son règne (1830-1848) le roi Louis-Philippe se demande ce qu’il doit faire de l’Algérie, dont la conquête a commencé sous son prédécesseur Charles X par la prise d’Alger le 5 juillet 1830. Pour éclairer sa lanterne, il nomme le 7 juillet 1833 une commission d’enquête qu’il envoie sonder la nouvelle colonie encore embryonnaire. La commission, tout en restant favorable au maintien de la présence française, remettra au roi un rapport accablant...
Je ne ferai pas de commentaire à ce texte français officiel (dont un passage dit "...en un mot, nous avons débordé en barbarie les barbares que nous venions civiliser, et nous nous plaignons de n’avoir pas réussi auprès d’eux... ") qui conforte ce que je savais déjà sur la conquête de l’Algérie. Je demande seulement si le candidat Macron a eu raison de déclarer que la colonisation fut un crime contre l’humanité. (...)

Souveraineté : quel point de départ ?

L’Aberri Eguna 2017, le dimanche 16 avril se déroulera à Gernika et à Uztaritze. Les citoyen-ne-s appelant à participer à ce nouveau départ de l’Aberri Eguna en Iparralde ont choisi comme thème “Urratsez urrats Euskal Herria eraiki”, c’est-à-dire “Construire le Pays Basque pas à pas”.
Alda apporte ici une réflexion que Xabi Anza, responsable formation du syndicat ELA a publiée en euskara sur www.zuzeu.eus concernant le processus souverainiste en Pays Basque. Une analyse utile pour réfléchir sur une stratégie souverainiste gagnante ou permettant d’avoir l’adhésion de la majorité des habitants du Pays Basque. Voici le texte de Xabi Antza. (...)

Le moment est venu

L'Edito du mensuel Enbata - Lundi 13 mars, double déflagration institutionnelle au Royaume-Uni. La Première ministre britannique, Theresa May, fait voter par le parlement de Westminster la demande de sortie de l’Union européenne voulue, à 52% des votes, par le référendum de juin 2016.
En écho, le même jour, la Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, annonce qu’elle saisira le parlement d’Edimbourg pour l’organisation d’un référendum sur l’indépendance de l’Ecosse, entre l’automne 2018 et le printemps 2019. “Les Ecossais ne se laisseront pas expulser de l’Europe contre leur gré” dit-elle, eux qui ont repoussé le Brexit à 62% des électeurs. (...)

Mesclagne (1)

Celles et ceux parmi les autochtones qui célébraient, ce dimanche 12 mars, leur anniversaire ne pouvaient pas trouver mieux, pour leur gâcher la fête, que de se caler devant le petit écran sur France 5 en regardant consterné(e)s un reportage intitulé «La basque attitude».
Et cela commence très mal. (...)

Un espoir se lève !

Dans un moment où la vie politique connaît dans l’Hexagone un des moments les plus lamentables de la Ve république, au Pays Basque depuis trois ans nous vivons une intense séquence qui est en train de modifier profondément notre destin.
Cela démontre que l’action politique peut encore avoir du sens, cela prouve qu’il ne faut jamais renoncer à une utopie car elle peut à tout moment se transformer en réalité.