Alderdi eguna: la 34e fête du parti aujourd’hui dans l’opposition a permis à son leader de positionner sa formation à un moment complexe de mutation de la carte politique basque
EA, AB, Aralar, Batasuna et Alternatiba demandent
à ETA un cessez-le-feu permanent, unilatéral et vérifiable par la communauté internationale.
ETA ajoute qu’il est prêt à déclarer un cessez-le-feu de cette nature, mais suspend sa décision à des conditions politiques du ressort du gouvernement espagnol.
La difficulté pour Zapatero de rassembler une majorité aux Cortés pour voter le budget 2011, le pousse à négocier avec le PNV le transfert complet de la compétence sur les politiques en matière d’emploi
Jean-Philippe “Jon” Gonzalez, qui fut longtemps avocat au barreau de Bayonne avant de devenir enseignant après avoir réussi l’agrégation d’espagnol, donne son sentiment sur le destin singulier du juge Baltasar Garzón. Pour avoir souvent défendu les réfugiés basques et Enbata dans son procès intenté par l’inspecteur Cathala sur ses rapports avec le GAL, Jon Gonzalez démasque avec pertinence le gouvernement des juges dans une Espagne post-franquiste construite sur un compromis entre ceux qui ont renoncé à la République et ceux qui ont abandonné la dictature du parti unique.
Les trois organisations se sont officiellement réunies
à deux reprises pour envisager un projet commun.
Une alliance électorale n’est même pas
à l’ordre du jour.
Les deux formations ont solennellement signé dimanche un texte fondateur. Il s'agit d'un programme d'action qui engage à «renoncer à l'usage de la violence» et à utiliser «exclusivement des moyens pacifiques et démocratiques pour la résolution du conflit». Le président des socialistes guipuzkoans propose que les institutions et les autres partis encouragent cette mutation. Il n'est guère entendu par la gauche et la droite espagnoles.