Agression contre les CCI

A l’heure où le parlement français s’apprête à voter deux lois de réorganisation territoriale, les Chambres de commerce et d’industrie se régionalisent à marche forcée, faisant peu de cas des compétences des CCI locales.
Une re-centralisation qui ne dit pas son nom.

Tout ça pour ça !

Le procès en assises du médecin Nicolas Bonnemaison a permis d’entendre, à défaut de voir, ce que peut être la fin de vie de la bouche même d’urgentistes et de médecins en soins palliatifs. La fin de l’acharnement thérapeutique (permise par la loi Léonetti de 2005), ne donne pas la possibilité de mourir dans la dignité.
En effet la personne en fin de vie meurt par l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation...

Quoi, t’es pas encore à l’eusko?

L’Eusko est devenu en à peine un an la première monnaie locale de l’Etat français et une des toutes premières d’Europe.
Les impacts quantitatifs de ce nouvel instrument de développement local en Iparralde sont déjà appréciables et leur renforcement ne tient qu'à chacun d'entre nous.

Ezkerraren ehorzketa

Italian edo Alemanian ez, bainan beste Europako herrialdetan sozializtek emaitza txarrak bildu dituzte joan den maiatzaren 25-eko hauteskundeetan, guziz Frantzian.
Ezkerraren ehorzketa saihesten ahalko da, ezker osoaren berkokapen batetarik, hots, justizia sozialean eta ikuspegi ekologikoan oinarrituko den ezker erreformista bezain alternatibotik.

Sezesioan, berritasuna eta subjektua

Eskoziak edota Kataluniak independentzia lortuko balute, inperioaren bihotzean lortuko lukete: NATO eta Mendebaldeko herrialde demokratiko-liberal egonkortuetan. Tabu bat hautsi eta beharbada praxi berri baterako bidea markatu dezakete.
Prozesu sezesionista batean subjektoa lurraldetasun eta nazio ikuspundutik definitzen da. Urruneko lurraldeak edo kolonia arruntak ez diren herrialdeetan holako prozesu bat bultzatzeko bi gerturapen badira (bien arteko elkar elikatzeak egon daitezke eta batzuetan era perfektuan teilakatu daitezke): nazionalista eta demokratikoa. Sinplifikatuz, nazionalistak duen diskurtsoaren muina da independenteak izan behar garela desberdinak garelako, aldiz demokratikoak lupa jartzen du gehiengoaren borondatean.

Etre collectif et pédagogique

Sur l'avenir institutionnel du Pays Basque, il est indispensable de maintenir le consensus qui s'est créé ces dernières années. Nous devons commencer par écarter les possibilités dont nous ne voulons pas ainsi que celles ne nous permettant pas d'obtenir un jour la Collectivité Territoriale à Statut Particulier.
Les travailleurs-ses ont le droit de connaître les enjeux institutionnels en cours, pour pouvoir se positionner sur une possibilité ou sur une autre. Nous devons faire le pari de la transparence la plus totale, pour que le peuple Basque puisse décider de son devenir institutionnel.

Le Pays Basque a rendez-vous avec son histoire

La communauté territoriale ce serait plus et mieux que la collectivité territoriale. Le constat s’impose à nous; il serait irresponsable de ne pas tenir compte d’une synchronicité évidente entre toutes les forces en présence.
Seul un travail ouvert, collectif autour du Conseil des élu-e-s et du Conseil de développement, responsable, au dessus des enjeux personnels, politiciens et dogmatiques peut sortir le Pays Basque de cette enclave douloureuse dans laquelle il est coincé entre histoire et avenir, pour entrer de plain pied dans la maîtrise de son présent.

La carotte et le bâton

La Communauté d’agglomération, dont les compétences sont limitativement définies par la loi, ne peut, en l’état du droit applicable, répondre à la demande du territoire (concernant les huit compétences spécifiques) clairement exprimée par le Conseil des élus et le Conseil de développement du Pays Basque.
Alors que le préfet va prendre son bâton de pèlerin pour visiter les intercommunalités et rencontrer tous les maires,il faut plus que jamais se saisir du nouveau texte présenté au Conseil des ministres du 18 juin dernier qui sera soumis au Parlement à l’automne. Car ce projet de loi offre des possibilités, moyennant quelques aménagements.

Le débat sur les régions devient une grande comédie

Nous ne pouvons que redire une fois de plus que le refus de tenir compte des affinités culturelles et linguistiques est d’une bêtise sans nom. C’est ignorer les territoires et leur culture politique, leur histoire. Et croire que tout cela n’a pas ou plus d’importance est une façon de nier l’histoire. C’est ignorer les comportements politiques, sociaux et culturels qui prennent encore plus d’importance en période de crise.
Et cela ne signifie pas que l’on ne veut pas de solidarité ou de collaboration avec les autres mais cela signifie que l’on tient compte des affinités qui sont fruit d’un long parcours et qui sont des facteurs de dynamisme, d’envie de faire ensemble. Cela ne signifie pas que l’on veut revenir en arrière comme certains le disent mais au contraire que l’on bâtit demain sur des réalités que d’autres veulent nier.