Iritzia

Le sens du 8 avril

Ce fut une initiative sans précédent: la société civile prenait le relais d’ETA pour mener le désarmement de l’organisation. Par la nature de l’implication de la société basque dans l’écrasante majorité de ses composantes et l’ampleur de la mobilisation, ce 8 avril restera dans les annales des résolutions de conflits.
Maintenant que le désarmement est réalisé, dans de très bonnes conditions, il faut mettre sur la table de discussion tous ces sujets qui auraient pu, légitimement, être autant de conditions posées par les uns ou les autres. (...)
Elkartasunak

Panier solidaire des 7 provinces

Pour les personnes qui reviennent de prison ou d’exil, afin que leur retour au pays se fasse dans des conditions dignes, il faut travailler plusieurs axes : santé, logement, lien social, argent, travail, démarches administratives, démarches juridiques… Le projet "Askatasun gosez" a pour but de trouver des sources de financement pour constituer un fond de soutien pour que de retour au pays les exilé-e-s ou prisonniers-ères puissent être libres.
Mis en place pour la première fois en 2016 en Iparralde, cette année aussi l'initiative Askatasun gosez a choisi de distribuer des paniers de 14 produits des 7 provinces. 14 pépites produites dans notre pays, à manger, à boire et à savourer en échange d’une contribution solidaire de 50 euros. Commandez votre panier avant le 1er juin. (...)
Ulertu

Quel processus souverainiste en Euskal Herria ?

Xabi Anza, responsable formation d’ELA et Jose Elorrieta, Secrétaire général d’ELA de 1988 à 2008, qui a publié début 2017 le livre Un regard syndical à contre-courant. Classe, territoire, nouvelles alliances donneront la conférence "Ecosse, Catalogne,...Quel processus souverainiste en Euskal Herria ?" le vendredi 2 juin à 19h00 au 20 rue des Cordeliers à Bayonne.
Cette soirée permettra de découvrir la vision concernant le processus souverainiste en Pays Basque du syndicat ELA, majoritaire en Hegoalde, particulièrement combatif, abertzale et indépendant de tout parti politique. (...)
Ulertu

(H)aizu!

Gaurregun, 34 ikastolek Seaska osatzen dute. Horien artean, batzuk gune egokietan untsa instalatuak dira, beste batzuk leku hertsietan prefabrikatuetan edo batzuk sinpleki, heien arrakastaren biktimak dira. Orain eraikitzen ari den Bernat Etxepare lizeo berriak 3 kolegioetatik ateratzen diren ikasleen harrera segurtatuko du. Sare profesionalaren idekitezak Seaskaren esparrua zabaltzen du. Bi baxo pro proposatuak izanen dira : salmenta eta SPLV, eta horri esker, bihar euskal herritar gazte formatuak lan munduan sartuko dira.
Herri Urrats 2016 lizeoaren alde zen, 2017koa ere hala izanen da. Egun hori gero ta arrakastatsuago izan, gero ta gutiago mailegatu beharko du Seaskak. Maiatzaren 14ko etekinak Bernat Etxepare lizeoaren alde izanen dira, eta urtero bezala, Euskal Herriko biztanleen laguntzari esker, Seaskaren proiektuak beteko dira. (...)
Tartaro

Tartaro s’est étonné…

●●● que pour ses tweets envolés moquant l’assassinat de l’ancien président du gouvernement franquiste Carrero Blanco par ETA, Cassandra Vera, une Espagnole de 21 ans, soit condamnée à un an de prison et sept ans de privation de ses droits civiques.
Et que ça saute! (...)
Ulertu

Cortèges revendicatifs

Ce lundi 1er Mai, à l'occasion de la journée internationale des travailleurs, plusieurs mobilisations rassemblant des milliers de manifestants ont eu lieu au Pays Basque. Le syndicat ELA défilait à Bilbo et Iruña pour revendiquer les changements nécessaires à la construction d'un Pays Basque juste et solidaire. LAB quant à lui manifestait à Bilbo, Iruña et Baiona pour un Etat basque tout en précisant que la société basque a besoin d'une souveraineté complète afin de réaliser les changements sociaux indispensables.
Le traditionnel défilé du Premier Mai à Bayonne s'est déroulé sous la pluie et a été marqué par le cortège haut en couleurs de Bizi! qui avec près de 600 personnes a défilé “contre le F Haine et l’argent tout puissant”.
Iritzia

Continuer sur le chemin de la paix

Nous étions dans une situation surréaliste. Une organisation armée voulait désarmer, de manière ordonnée, digne et sécurisée et les polices française et espagnole l’en empêchaient. Partout ailleurs, les Etats concernés auraient aidé à rendre irréversible et ordonné le désarmement d’une organisation clandestine ayant décidé de mettre fin à sa confrontation violente avec eux. Ici, ce fut le contraire et ce choix eut des conséquences bien précises. On maintenait artificiellement une situation de tension et de crispation.
Le nouveau contexte, créé par le 8 avril, doit pouvoir permettre la libération des autres prisonniers gravement malades ainsi que les premiers rapprochements et regroupements de prisonniers.Voir qu’à des gestes de bonne volonté répondent d’autres gestes de bonne volonté ne peut qu’enclencher une dynamique positive qui profitera à tout le monde, basques, espagnols et français. (...)
Iritzia

8ko burutazioak

Justizia iragankorrean, biktima guzien aitortza egin behar da, demagun Hego Afrikan bezala. Bainan Euskal Herriko gatazkak utzi dituen biktima oro berdinak direa?
Erahilak, torturatuak, desterratuak, denak biktimak. Baina askoren iritzietan ez denak berdinak.
Iritzia

Aux lendemains du 8 avril

La journée du désarmement du 8 avril constitue sans nul doute un évènement historique qui marquera les annales de l'histoire du Pays Basque. Elle a d'ailleurs été saluée en tant que telle par la presse internationale, allant jusqu'à faire l'objet d'un éditorial du New York Times le 14 avril.
Retour sur la pluralité de la mobilisation qui a permis le succès du processus de désarmement.