Iritzia
Hartzea Lopez Arana - Le préfet et des élus très rapidement montés au créneau, un parquet qui s’emballe, des médias qui reprennent l’info en mode sensationnel. Et un appel à rassemblement pour « l’ordre républicain et soutenir les élus victimes de violences ». La bousculade de Cambo aura au moins permis la résurgence locale d’un discours en adéquation avec la Macronie ambiante.
C’est le même refrain à chaque protestation populaire débordant le cadre : des démocrates empêchés de travailler parce qu’intimidés par des extrémistes. Condamnations à sens unique utilisées contre les gilets jaunes, les syndicats, les émeutiers, les écologistes. Ici, en Pays Basque, c’est également l’expression d’un jacobinisme rempart contre les revendications abertzale. Souvenez-vous, les ikastola nids de terroristes, oui au tourisme non au séparatisme, le problème ce sont les réfugiés d’ETA pas le GAL, etc. (...)