Egilea: Tartaro

●●● que l’ex-leader du PNV Josu Jon Imaz, qui pantoufle gentiment dans le groupe d’hydrocarbures Repsol, se fasse allumer par la vice-premier ministre du gouvernement PSOE pour avoir prononcé au forum Davos des propos « négationnistes et rétrogrades »sur la transition énergétique.

Le PNV vole à son secours, à la vitesse d’une ligne LGV… (...)

●●● que le président local du MEDEF Philippe Neys se prononce pour la ligne LGV et contre les mesures anti-locations de meublés de tourisme. Hier, il était contre la création de la CAPB.

Encore un effort Philippe, il ne te reste plus qu’à te fendre d’un soutien au maire de Briscous pour cocher toutes les cases ! (...)

●●● de voir Christian Devèze, maire de Cambo, défendre l'artificialisation des terres agricoles de Marienia en affirmant: « J'ai plus de 150 demandes de logement sur mon bureau».

Est-ce le même qui refuse la mesure de compensation désormais possible aussi sur Cambo, permettant de stopper la transformation des logements Camboar en Airbnb, en clamant : « On a bien évidemment tout à fait besoin de ces logements pour accueillir les curistes» ? (...)

●●● du positionnement entêté de Fabienne Ayensa, maire de Briscous, contre l'Ikastola de la commune. Et si elle relisait sa propre plaquette électorale de 2015 lorsqu'elle a été élue conseillère départementale en binôme avec le candidat abertzale sortant Alain Iriart ?

Hitza hitz edo Fabienne Ayensa hits! (...)

●●● qu’Yves Ugalde soit réticent à l’extinction des éclairages de Noël à 23h. Face aux arguments de préservation de l’environnement, l’adjoint bayonnais défend « l’ADN de la ville qui aime Noël ».

Déjà qu’on n’a plus de neige… le réchauffement, ça commence à gonfler ! (...)

●●● et réjoui que la dernière édition du salon Lurrama prenne pour thème « Emazte laborariak argitan, place aux paysannes ».

Pas comme à la FNSEA qui commentait ainsi la nomination de la nouvelle ministre de l’Agriculture Edith Cresson : « On voit le mépris du président pour l’Agriculture puisqu’il a nommé une femme à ce poste ». (...)

●●● qu’Emmanuel Macron dans son discours en Corse s’enflamme sur «la force d’être corse et français. Corse parce que français, français parce que corse». En somme, «la petite patrie dans la grande» chère à Ybarnégaray.

Tout l’art de faire du neuf avec du vieux. (...)

●●● que Seaska, désireux de construire une ikastola, se voit refuser le permis par la mairie de Briscous. Là où est né en 1506 l’auteur de Testamentu berria, second écrivain en euskara…

Joannes Leizarraga et Jeanne d’Albret au secours ! (...)

●●● qu’un nouveau livre vante encore une fois « l’Album les années folles sur la Côte basque, le doux souvenir d’une décennie dorée ». Pour qui ?

Pas pour les Basques. Ils avaient droit à l’émigration massive vers l’Amérique et les villes françaises, aux boucheries des deux guerres mondiales, au statut peu enviable de métayer ou de mutil, et à l’omnipotence de Jean Ybarnégaray ! (...)