“Abandonner les initiatives personnelles et maintenir le large front de ces dernières années”

C’est dans un contexte agité sur le plan de l’organisation territoriale que le préfet des Pyrénées-Atlantiques a annoncé quelles sont les issues qu’il envisage sur le dossier de la gouvernance Pays Basque. Après de longues semaines d’attente, on connait désormais les hypothèses d’organisations territoriales envisagées par le préfet.
Elles seront donc au nombre de cinq, du statut quo à la « macro communauté de commune » en passant par différents syndicats mixtes. Bien content de se débarrasser de la patate chaude, le gouvernement place la balle dans le camp des élus locaux.

“Le front des élus pro-collectivité territoriale s’élargit”

En prenant en compte les maires ayant signé l’appel à la manifestation de Mauléon de novembre dernier ainsi que les réponses données pendant la campagne ce sont 90 maires qui se sont prononcés favorablement sur le dossier de la Collectivité. Une douzaine d’autres maires pourrait les rejoindre également.
Si l’on regarde de plus près les 10 présidents d’intercommunalités, 8 ont été interrogés et 5 sont favorables. Les deux autres présidents n’étant pas maires n’ont pas eu l’occasion, pour l’instant, de se prononcer.

Il fallait le faire…

Au son des makila, et derrière le cortège des élu-e-s qui a encore une fois démontré l’adhésion large de la classe politique à ce sujet, jeunes et moins jeunes ont défilé pour montrer leur colère et leur détermination. La capitale souletine n’avait sûrement connu telle affluence depuis longtemps.
Cette manifestation est à la fois la dernière étape d’un cycle qui se termine et le premier pas de la suite à donner à notre demande. Même si le chemin est long, notre dossier est parvenu jusqu’à Paris et la lettre du Premier Ministre constitue déjà une fissure que nous avons réussi à créer dans l’immense mur de l’indifférence auquel nous faisons face.

Amateurisme et mépris de Paris, mobilisation de Mauléon

Demande d’une collectivité territoriale sans réponse argumentée, menaces sur les ikastola et les antennes des services publics, ratification de la charte des langues régionales, avec du plomb dans l'aile… Tous les dossiers du Pays Basque sont bloqués à Paris.
Face à cette situation de blocage, mépris et discrimination, nous devons apporter une réponse immédiate en étant nombreux et nombreuses le 30 novembre prochain à Mauléon.