Nations, frontières, identité et souveraineté

À l’heure où les crispations identitaires et les frontières étatiques se durcissent, quelles valeurs doivent guider nos réponses aux questions du XXIème siècle?
L’extrême droite a le plus de facilité à imposer, sur la question identitaire, ses cadres de pensée, ses concepts et jusqu’à son vocabulaire, tandis que la gauche ne fait que réagir au lieu d’être force de proposition. (...)

Aintzindariak

Gure ahozko tradizioan ere badago funtsik, XXI. mendeko krisia ulertzeko eta honen aurrean gure proposamenak eraikitzeko.
Xabier Lete aipatu ginuen aurreko batean, aldi honetan 1990 hamarkadako Dut taldeari emanen diogu behar duien tornuia. (...)

Perseverance

Sur cette planète où nous vivons, il y a encore du chemin avant que la vie soit digne partout, et sur ce chemin de nouveaux obstacles sont en train de s’ajouter à ceux que nos avions déjà. Pourtant, malgré le lent effondrement (moral, social et économique) de notre partie du monde et ses répercussions multiples, nous devons garder à l’esprit les atouts qu’il nous est encore possible de mettre en oeuvre pour construire notre souveraineté dans ce chaotique XXIème siècle.
Les 12 derniers mois marquent à de nombreux titres un point de bascule global entre un avant et un après, avec lequel devra composer une stratégie de souveraineté se voulant soutenable et solidaire.(...)

Inguru latz bat menperatu ala naturarekin bat izan?

Xabier Leteren Izarren Hautsa olerkia, batzuen arabera euskaraz sekulan idatziriko testu ederrena da. Eta bai, iduri du biziaren eraldatzeen historia labur hori kondatzeko euskara baino hizkuntza egokiagorik ez dela: erderaz nola adierazi adibidez bilakatu zen bizigai hain argi eta trinko? Testuan bertze horrelako hainbat pasarte eder eta argi, gure gizaki kondizioaz.
Naturarekin nahaspilatuak gara, hortaz ohartzeak eta horren ulertzeak klimaren aldeko borroka aberasten du. (...)

Reprendre pied

Il y a un peu plus de 15 ans, l’économiste Serge Latouche avait lancé le concept de pédagogie des catastrophes : les événements météorologiques extrêmes (comme la canicule de 2003) peuvent déclencher une prise de conscience générale de la gravité de l’évolution du climat, en nous faisant éprouver que le monde n’est plus comme avant.
Il semble que la suite lui ait donné plutôt tort, tant on peine encore aujourd’hui à prendre au sérieux, globalement, la gigantesque menace que représente la perte irréversible de l’équilibre climatique dont l’humanité a bénéficié depuis le néolithique. Malgré une catastrophe objective (la canicule de 2003 emporta de l’ordre de 70.000 vies sur l’ensemble de l’Europe, dont environ 20.000 en France et autant en Italie), il semble que nous ayons, collectivement, du mal à éprouver les catastrophes comme points de bascule entre un avant révolu et un désormais qui nous pose des problèmes nouveaux. (...)

Interdependentzia

Gure lurraldeak, hiru dimentsiotan, konduan hartzeko gomita da ondoko gogoeta.
Gure lurraldean lortutakoak, hemendik haratagoko eremuak sustatzen baititu, eta han piztutakoak, hemengoa indartzen. (...)

Externalités négatives

La gestion de la crise sanitaire en cours ne tient pas compte d’un principe économique qui en augmente de fait le coût.
À la différence de la biosphère et du climat, la gifle que nous infligera la pandémie à la suite de ce déni n’attendra pas des décennies pour se manifester. Mais, comme pour la biosphère et le climat, celles et ceux qui souffriront le plus des conséquences du déni et du manque de volonté d’agir à temps sont matériellement les moins bien lotis pour y faire face. (...)