L’Etat français face à un défi : que faire des cadavres des «terroristes»

Que faire des dépouilles des «terroristes» djihadistes morts au cours des derniers attentats ? Faut-il leur accorder un rite d’enterrement, une sépulture et si oui, laquelle et comment ? N'est-ce pas leur accorder une légitimité ? Peut-on leur refuser le droit d'être inhumés comme tout être humain, dignement ?
Voir dans cette affaire le fameux Etat laïc obligé de se mêler, de trancher des questions qui relèvent éminemment du religieux, ne manque pas de sel.

Législatives à Madrid, fin du bipartisme

Le 20 décembre, l’Espagne élira les députés aux Cortes et les sénateurs. Les deux partis PP et PSOE qui dirigent le pays en alternance depuis les années 80, sont débordés par deux nouvelles formations, Ciudadanos à droite et Podemos à gauche.
Le scrutin est marqué par une crise institutionnelle grave, le parti au pouvoir peine à apporter une réponse politique au souverainisme catalan.

En Catalogne l’heure de vérité

Pour ou contre l’indépendance de la Catalogne? La question a totalement dominé l’élection du parlement régional le 27 septembre. Les Catalans ont élu une majorité absolue de députés indépendantistes (72 sur 135), mais ceux-ci représentent 47,8% des voix.
Le président Artur Mas est affaibli par une affaire de financement illicite de son parti.

Les sanglots de l’aigle pêcheur

Comment le dominé doit-il écrire sa propre histoire, écrire sa version face à celle du vainqueur? Comment élaborer une “histoire équitable” qui “paye le juste prix au point de vue” des perdants toujours engagés, avec d'autres moyens, dans leur combat de libération nationale.
Telle est la question présentée par un livre magistral consacré à l'émancipation des Kanak. Il éveille un singulier écho chez le lecteur abertzale.

Catalogne : le scrutin

Les abertzale catalans se sont mis d’accord pour organiser des élections anticipées moins d’un an après le référendum parallèle du 9 novembre 2014. Ils espèrent obtenir une majorité absolue au moyen d’une liste unitaire originale qui transcende les partis et mettent à profit ce temps pour préparer l’indépendance du pays.
Cette échéance bouleverse la carte politique catalane. L’Espagne se tient en embuscade.

Carton plein abertzale

Après les élections du 24 mai, les abertzale sont désormais à la tête des institutions du Pays Basque Sud, capitales de provinces, députations et la plupart des villes. Les partis espagnolistes PSOE et PP sont marginalisés et le visage politique de Hegoalde est largement modifié, en particulier en Araba et surtout en Navarre où EH Bildu conquiert Iruñea et Geroa Bai le gouvernement foral.
L'effet politique de l’arrêt de la lutte armée est sensible dans cette province, il permet des alliances impensables il y a peu. Une nouvelle génération arrive au pouvoir. A charge pour elle de durer et d'écrire une nouvelle page de l'histoire de notre peuple.

Elections en Hegoalde

Le PNV arrivé en tête en Gipuzkoa est en passe de gouverner la Députation et Donostia. Il est le grand gagnant de ces élections dans la Communauté autonome basque où il dirigera deux capitales sur trois. Hégémonique en son fief biscayen, il récupère la Députation d’Araba.
En Navarre, les forces abertzale et de gauche dominent pour la première fois les deux formations espagnolistes, UPN-PP et PSOE. Si les partis d’opposition s'unissent, l’alternance est possible, sous l’égide des abertzale modérés de Geroa Bai.

Les tueurs de la République

Assassinats et “opérations spéciales” des services secrets français, un livre présente aujourd'hui l'ensemble de ce type d’activités en France et dans le monde, depuis 50 ans.
La République française si fière de ses valeurs de liberté, de fraternité et autre patrie des droits de l’homme apparaît sous son vrai visage, celui de la Raison d’Etat qui bafoue l'Etat de droit. Pour la défense de ses intérêts.

La destruction des idoles une barbarie en cache une autre

Le groupe islamiste irakien Daesh a diffusé le 26 février la destruction volontaire par des djihadistes de statues assyriennes du musée de Mossoul. Pour les auteurs de ce crime culturel, ces représentations et ces tombeaux millénaires “exhumés par les gens de Satan” favorisaient l’idolâtrie ou étaient des divinités païennes.
Ils méritaient donc d’être détruits. Le monde entier s’en est ému et les plus hautes instances internationales ont protesté. Personne ne s’est souvenu que cette pratique fut hier abondamment pratiquée par le chrétien blanc occidental, le “civilisé” qui a ouvert la voie.