L’Allemagne s’en mêle (1/2)

L’incarcération puis la libération de Carles Puigdemont en Allemagne brise le face à face hispano-catalan. L’extradition semble hypothétique, c’est un tournant. La gifle est très mal vécue par l’Espagne. Le débat politique commence à s’européaniser.
Revenant sur tous ses engagements de solidarité pro-catalane, le PNV vote le budget de Mariano Rajoy assuré ainsi d’achever sa législature jusqu’en 2020. (...)

Camisole espagnole

L’arrestation de Carles Puigdemont en Allemagne et l’incarcération de cinq députés par Madrid décapitent le mouvement indépendantiste catalan. Par la suspension de l’autonomie comme par l’action de sa “justice”, l’Espagne fait tout pour qu’un gouvernement fantoche, soumis à ses ordres, dirige le pays.
Elle bloque l’émergence d’une solution politique respectueuse des règles démocratiques et conforme à la demande des électeurs. (...)

Trouver une porte de sortie

Les partis indépendantistes catalans recherchent une formule viable pour constituer un gouvernement qui permettrait de mettre fin à la suspension du statut d’autonomie et à la gestion directe du pays par l’Espagne.
L’affaire catalane aboutit à une situation de crise et de blocage, aussi bien à Barcelone qu’à Madrid. (...)

Carles Puigdemont à la manoeuvre

Destitué et exilé à Bruxelles, menacé d’être incarcéré par l’Espagne, le président catalan a gagné les élections du 21 décembre provoquées par Mariano Rajoy.
La pression espagnole demeure très forte sur les députés indépendantistes. Un quart d’entre eux, soit 18 sur 70, sont sous le coup d’inculpations pour avoir participé à l’organisation du référendum en 2017. Ils risquent la prison et l’interdiction d’exercer tout mandat électif. (...)

Majorité indépendantiste reconduite

Les partis espagnolistes ne parviennent pas à renverser les indépendantistes catalans. Le premier ministre Mariano Rajoy sort essoré de ce scrutin mais maintient la pression judiciaire et son refus de négocier sur les modalités de la sécession ou d’une souveraineté partagée. Carles Puigdemont exilé souhaite être élu fin janvier par la majorité de son parlement.
Faute de réponse politique sérieuse, le conflit historique rebondit et va empoisonner la vie politique de l’État espagnol pendant des années. (...)

Yeux rivés sur le 21 décembre

Gagner les élections régionales du 21 décembre imposées par le gouvernement espagnol, tel est l’objectif des partis catalans. Carles Puigdemont et quatre de ses ministres exilés à Bruxelles sont à la manœuvre. D’autres font le choix de se soumettre à un odieux chantage pour sortir de prison et mener campagne. Sur les 10 dirigeants incarcérés, quatre d’entre eux dont le vice-président du gouvernement, demeurent en prison.
Les sondages n’annoncent pas de grands changements dans la carte politique du pays. Tout se jouera à la marge. (...)

Déclaration d’indépendance, destitution, exil, prison, dissolution et élections

En l’espace d’une semaine, tout est allé «en urgence absolue». Une heure après la déclaration d’indépendance par le parlement catalan, Madrid destitue le gouvernement et dissout son assemblée. Le président Carles Puigdemont et quatre de ses ministres choisissent l’exil 48h plus tard. Puis vient l’incarcération des autres ministres catalans par l’audiencia nacional.
De nouvelles élections régionales auront lieu le 21 décembre. (...)

Jeu du chat et de la souris

L’entre deux se poursuit en Catalogne avec un duel entre le chef du gouvernement catalan et son homologue espagnol. Dans ce jeu politique de haut vol et qui va durer, le plus chat des deux n’est pas forcément celui qu’on pense. Le flou entretenu par le leader catalan maintient béante la crise et ouvre les possibilités d’une solution négociée.
La mise en œuvre de l’article 155 de la Constitution permettrait à Madrid de diriger directement en révoquant d’ici une semaine tous ses dirigeants indépendantistes. (...)