Le nouveau président catalan ne lâche rien (2/2)

Elu par le parlement, Quim Torra nomme des ministres incarcérés ou en exil. Il maintient la pression sur l’Espagne qui s’enferre dans sa logique répressive bafouant les règles élémentaires de la démocratie. Le PNV apporte son soutien au gouvernement de Rajoy bien que le statut d’autonomie des Catalans soit suspendu.
Sous la menace du calibre 155 braqué sur sa tempe, le nouveau président ne gouvernera pas vraiment, mais il maintiendra vivant le message exprimé lors du référendum d’autodétermination. Suite et fin de la première partie. (...)

Le nouveau président catalan ne lâche rien (1/2)

Elu par le parlement, Quim Torra nomme des ministres incarcérés ou en exil. Il maintient la pression sur l’Espagne qui s’enferre dans sa logique répressive bafouant les règles élémentaires de la démocratie. Le PNV apporte son soutien au gouvernement de Rajoy bien que le statut d’autonomie des Catalans soit suspendu.
Sous la menace du calibre 155 braqué sur sa tempe, le nouveau président ne gouvernera pas vraiment, mais il maintiendra vivant le message exprimé lors du référendum d’autodétermination. (...)

L’Allemagne s’en mêle (2/2)

L’incarcération puis la libération de Carles Puigdemont en Allemagne brise le face à face hispano-catalan. L’extradition semble hypothétique, c’est un tournant. La gifle est très mal vécue par l’Espagne. Le débat politique commence à s’européaniser. Revenant sur tous ses engagements de solidarité pro-catalane, le PNV vote le budget de Mariano Rajoy assuré ainsi d’achever sa législature jusqu’en 2020.
Suite et fin de la première partie datée du 14 mai dernier.

L’Allemagne s’en mêle (1/2)

L’incarcération puis la libération de Carles Puigdemont en Allemagne brise le face à face hispano-catalan. L’extradition semble hypothétique, c’est un tournant. La gifle est très mal vécue par l’Espagne. Le débat politique commence à s’européaniser.
Revenant sur tous ses engagements de solidarité pro-catalane, le PNV vote le budget de Mariano Rajoy assuré ainsi d’achever sa législature jusqu’en 2020. (...)

Camisole espagnole

L’arrestation de Carles Puigdemont en Allemagne et l’incarcération de cinq députés par Madrid décapitent le mouvement indépendantiste catalan. Par la suspension de l’autonomie comme par l’action de sa “justice”, l’Espagne fait tout pour qu’un gouvernement fantoche, soumis à ses ordres, dirige le pays.
Elle bloque l’émergence d’une solution politique respectueuse des règles démocratiques et conforme à la demande des électeurs. (...)

Trouver une porte de sortie

Les partis indépendantistes catalans recherchent une formule viable pour constituer un gouvernement qui permettrait de mettre fin à la suspension du statut d’autonomie et à la gestion directe du pays par l’Espagne.
L’affaire catalane aboutit à une situation de crise et de blocage, aussi bien à Barcelone qu’à Madrid. (...)

Carles Puigdemont à la manoeuvre

Destitué et exilé à Bruxelles, menacé d’être incarcéré par l’Espagne, le président catalan a gagné les élections du 21 décembre provoquées par Mariano Rajoy.
La pression espagnole demeure très forte sur les députés indépendantistes. Un quart d’entre eux, soit 18 sur 70, sont sous le coup d’inculpations pour avoir participé à l’organisation du référendum en 2017. Ils risquent la prison et l’interdiction d’exercer tout mandat électif. (...)

Majorité indépendantiste reconduite

Les partis espagnolistes ne parviennent pas à renverser les indépendantistes catalans. Le premier ministre Mariano Rajoy sort essoré de ce scrutin mais maintient la pression judiciaire et son refus de négocier sur les modalités de la sécession ou d’une souveraineté partagée. Carles Puigdemont exilé souhaite être élu fin janvier par la majorité de son parlement.
Faute de réponse politique sérieuse, le conflit historique rebondit et va empoisonner la vie politique de l’État espagnol pendant des années. (...)

Yeux rivés sur le 21 décembre

Gagner les élections régionales du 21 décembre imposées par le gouvernement espagnol, tel est l’objectif des partis catalans. Carles Puigdemont et quatre de ses ministres exilés à Bruxelles sont à la manœuvre. D’autres font le choix de se soumettre à un odieux chantage pour sortir de prison et mener campagne. Sur les 10 dirigeants incarcérés, quatre d’entre eux dont le vice-président du gouvernement, demeurent en prison.
Les sondages n’annoncent pas de grands changements dans la carte politique du pays. Tout se jouera à la marge. (...)