Escadrons de la mort en Pays Basque 

Précédant le GAL, de 1975 à 1983, diverses structures para-militaires ont semé la mort en Iparralde, mais aussi en Hegoalde, à Paris, Madrid et même en Amérique latine.
Le Batallón vasco-español est de loin le plus actif de ces groupes. Un livre d'Iñaki Egaña rappelle cet épisode assez oublié de notre histoire récente. (...)

Vilain temps et résistance

L’Édito du mensuel Enbata - Clash le 6 juin à Barcelone lors de la Conférence annuelle des présidents de régions. Isabel Diaz Ayuso, présidente PP de Madrid, quitte la salle lorsque ses homologues basque et catalan s’expriment dans leurs langues respectives.
La dirigeante de droite crache son venin : « Ils veulent chaque fois rendre davantage visible un État plurinational qui n’existe pas. La Catalogne, c’est l’Espagne, cela n’a aucun sens de mettre chez soi une oreillette [pour la traduction en espagnol]». Elle dénonce l’instrumentalisation des langues co-officielles qui vise « à nous faire sentir étrangers dans notre propre maison ». L’usage de l’oreillette est « une farce séparatiste » et « une manœuvre politique ». (...)

Mémoires en question

L’exposition Memoriaren basoak, Forêts de mémoires au musée San Telmo de Donostia, questionne la façon dont les régimes autoritaires construisent les traces de leur action pour asseoir leur pouvoir de contrôle social. Comment l’empreinte et les traumatismes qu’ils laissent façonnent-ils nos sociétés, suscitent des tensions, hier comme aujourd’hui ?
Des artistes s’en emparent et révèlent des phénomènes qui nous traversent. (...)

Le jacobinisme, une addiction française

Tel est le titre du livre de Jean-Jacques Monnier, qui retrace un phénomène auquel hier comme aujourd’hui nous sommes confrontés.
Au moment où Iparralde relance une démarche pour construire un nouveau cadre institutionnel, l’ouvrage éclaire les fondements et les ressorts d’une citadelle, si ce n’est à prendre, du moins à faire évoluer. (...)

Le PNV récupère le 11 avenue Marceau à Paris

Acheté à la demande du parti fin 1937, ce fut le siège de la délégation du gouvernement basque à Paris. Il en fut spolié en 1940 par les Franquistes, avec la complicité des autorités et d’une justice française sous influence. Sur fond de question nationale non résolue, 85 ans plus tard et une série de batailles judiciaires et politiques, le PNV reprend possession d’un bien chargé d’histoire et que se disputent deux peuples.
A l’occasion de l’Aberri eguna 2025, nous présentons cet épisode aussi exceptionnel que méconnu de l’histoire de l’abertzalisme. (...)