Amaiur le 5 juin, 500e anniversaire de la fin de la souveraineté basque

Cette première journée inaugure une série de commémorations qui s’égrèneront jusqu’en août, dans le village du Baztan en Navarre, haut de la résistance basque en 1522.
Ils se nommaient Tristan de Maia, Alain de Bertiz, de Belzunze, Juan de Orbara, les seigneurs de Sada et d’Etcharren, Miguel de Jasso, le frère aîné du futur St François Xavier, Léon d’Espelette, Juan de Jasso, Víctor de Mauléon, Juan de Aguerre… La fine fleur de la jeunesse navarraise, ils avaient entre 18 et 28 ans, et faisaient partie des 200 chevaliers et hommes d’armes qui défendirent le château d’Amaiur, ultime bastion d’un royaume souverain, assiégé par une armée espagnole de 5000 hommes. (...)

Eleketa, mémoires orales

Avec l’exposition itinérante audiovisuelle et interactive Eleketa, Baigorri présente jusqu’au 21 mai une partie d’un trésor culturel recueilli auprès des habitants du Sud de la Basse Navarre: ils ont été interrogés depuis 2007 sur leurs pratiques sociales, leurs savoirs et savoir-faire, leurs loisirs, leurs usages et leurs statuts.
Prenez le temps d’écouter et de regarder ces femmes et ces hommes, de boire leurs paroles. Revenez-y plusieurs fois, pour tenter d’en épuiser le contenu. Eleketa montre les pesanteurs initiales et les efforts, éclaire un parcours imprévu dans l’histoire d’un peuple. La plupart des témoignages présentés sont en euskara et sous titrés. (...)

Personnalité juridique

L'Édito du mensuel Enbata - Les obstacles que les Jacobins opposent lorsque nous demandons pour notre langue des droits, des moyens juridiques et économiques, sont connus. Les candidats à la présidence de la République clament leur amour des langues dites régionales et les élites françaises nous ignorent. Leur arrogance fait tomber aux oubliettes la nécessité d’une réparation historique évoquée dans un rapport gouvernemental en 1982.
Toutes les propositions de loi en faveur des langues et cultures régionales sont restées lettres mortes ou ont été vidées de leur contenu. (...)

Hommage à Michel Berhocoirigoin

Pour le premier anniversaire de sa disparition le 7 mai, ses compagnons de route ont rendu au leader basque un hommage à la hauteur de sa dimension.
Grand moment que cet hommage au siège d’Euskal Herriko Laborantxa Ganbara, à Ainhize Monjolose. Certes le parcours de Michel Berhocoirigoin est connu, mais les organisateurs de cette journée ont eu d’abord le souci de mettre en relief son message, sa démarche de rassembleur, ses convictions et ses choix stratégiques et sa méthode. Avec sa capacité à fédérer, à argumenter, à mettre en oeuvre l’intelligence collective, sa patience et sa pédagogie comme sa fermeté sur l’essentiel empreint de radicalité pragmatique, le leader basque, à la fois semeur de graines et homme d’action, restera dans notre combat un modèle à suivre pour les militants d’aujourd’hui et de demain. Ce fut le point fort de cette journée du 7 mai. (...)

Wanda Mastor : “L’autonomie législative est la seule qui vaille”

Auteure du rapport sur l'évolution institutionnelle de l'île remis en octobre 2021 à l'exécutif nationaliste, la professeure de droit public répond ici aux questions de Julian Mattei, de Corse matin, Oghje in Corsica.
"Même si beaucoup les estiment insuffisantes, de nombreuses compétences ont été transférées à la Corse. Malheureusement, sans vrai pouvoir normatif, la Collectivité ne peut pas les exercer pleinement " (...)

L’autonomie corse sur la table

Le grand mot est lâché par le ministre français de l’Intérieur, mais personne ne peut dire ce qu’en sera le contenu réel, au terme d’une négociation qui s’annonce difficile. Un récent rapport élaboré à la demande de Gilles Simeoni par une éminente juriste, indique ce que souhaitent les élus aujourd’hui majoritaires en Corse.
Vaille que vaille, les murs de la république jacobine craquent. (...)