BLE
BLE elkarteko adminiztrazaileek FNABen komunikazioa Iparraldean hedatu nahi dute. Hemen bertan, bada aspaldi, 2021an eta 2023ko urrian gure kezkak eta galderak ezagutarazi ditugula, CIVAM eta FNAB sareak, ELB sindikata eta ere InterAMAP kontsumizaile elkartearekin batean. Gure galderak zentzuzkoak ziren eta dira: koherentzia, araudi sanitario eta administratiboak errealitate teknikoari lotuak, politika publiko ulergarriak eta epe luzekoak, laborariekin hartuak diren konpromisoak errespetatzea, merkatuen doitzea ere: sektore biologikoan, beste sektoreetan bezala, “konkurentzia” ideologia faltsuak kalte handiak egiten ditu bai laborantzan, bai kontsumitzaileentzat.
Hurbiltasuna, ainiztasuna, printzipio agronomiko eta ekologikoak, zirkuitu llaburak, laborantzak ekartzen dituen zerbitsuen ordainketa, .. horiek dira Iparraldeko 430 etxalde biologikoen hautuak, eta denentzat nahi dugun etorkizuna. Podere publikoek bide hori sustengatu behar dute, eta agrokimika eta jan txarra lobbieri azkarki buru egin !
« Paris, le 24/01/2024. La colère qui monte ces derniers jours dans le monde rural est le symptôme d’un malaise profond de la profession agricole. Quel que soit le modèle de production choisi, le revenu des agriculteurs continue de se dégrader. Et l’agriculture biologique n’échappe pas à cette situation. Perte de l’aide au maintien en 2017, baisse des aides environnementales avec la nouvelle PAC, écroulement des prix payés aux producteurs par le marché depuis deux ans. La situation sur le terrain devient intenable et elle risque d’entraîner un recul du modèle biologique. La FNAB appelle à une revalorisation urgente du revenu agricole biologique, à la hauteur des services rendus.
Rémunérer les services environnementaux
Que ce soit pour des raisons de protection de l’eau, de respect du bien-être animal ou de respect de la biodiversité, les collectivités, la recherche, les pouvoirs publics, les citoyens reconnaissent tous les apports du modèle de production biologique. « Certains subissent la norme, nous en bio la norme nous la dépassons pour produire dans le respect de la nature, pourtant personne ne nous paye aujourd’hui pour ces services rendus » explique Loic Madeline, secrétaire national en charge de la PAC à la FNAB.
En 2017, le gouvernement décide de supprimer l’aide au maintien, seule rémunération des services rendus par les agriculteurs biologiques. « C’est simple, entre la précédente PAC et la nouvelle PAC on est passé de 202 euros d’aides environnementales moyennes par hectare et par an à 92, alors que la société veut plus de verdissement, on nous rémunère encore moins qu’avant pour le faire »
La FNAB demande :
Un nouveau plan d’urgence à la hauteur des pertes subies par les filières, à savoir plus de 250 millions d’euros par an depuis deux ans.
Une reconnaissance des paiements pour services environnementaux avec une hausse de l’écorégime bio à 145 euros par hectare et par an.
Le juste prix, c’est celui qui prend en compte les coûts de production.
Les agriculteurs biologiques, comme les autres, ont subi ces dernières années la hausse des charges dont le prix des carburants. Pourtant, dans les négociations commerciales les hausses de prix sont refusées aux producteurs biologiques, alors que le prix final au consommateur augmente. Pire, les prix d’achat s’écroulent dans plusieurs productions. « En bio, la loi EGAlim est tout simplement inefficace. Les coûts de production ne sont pas pris en compte pour fixer le prix et surtout, nous n’avons aucune donnée sur les marges des différents intermédiaires entre nous et le consommateur » explique Philippe Camburet, président de la FNAB.
La FNAB demande :
- que les pouvoirs publics fassent respecter la loi EGAlim
- que les coûts de production servent de référence à la fixation des prix d’achats
- et que les marges nettes des intermédiaires agro-industriels sur les produits bio soient rendues publiques.
Contacts presse FNAB:
Philippe CAMBURET, président de la FNAB
Loïc MADELINE, Secrétaire National Aides FNAB